Maîtriser la caudophagie par une approche globale du bien-être du porc
Six ans d’essais menés par Cooperl sur des porcs élevés avec la queue entière démontrent que la maîtrise de la caudophagie nécessite de limiter simultanément tous les facteurs de risque.

Les essais sur des porcelets avec queue entière confirment l'apparition précoce du phénomène de morsures.
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M. Ory

Impact des leviers d’action sur la part de cases avec caudophagieLe cumul des leviers d’actions retarde et limite la caudophagie en post-sevrage
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Cooperl
Après le passage au mâle entier et l’arrêt de la castration qui concernent aujourd’hui 85 % des porcs, le groupement d’éleveurs de la Cooperl a fait de l’arrêt de la caudectomie une de ses priorités en termes d’amélioration du bien-être animal. « Beaucoup de moyens de Recherche et Développement (R & D) ont été mis en œuvre depuis 2014 sur la problématique de la caudophagie, » explique Mélanie Ory, responsable du service bien-être animal du groupement d’éleveurs. « La morsure des queues est la résultante d’un cumul de situations de stress et d’inconfort. D’origine multifactorielle, elle apparaît lorsque le seuil de sensibilité individuel est dépassé. Travailler sur un seul levier d’action ne suffit pas.