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Les gros élevages de porcs doivent maîtriser leurs émissions d’ammoniac

Des seuils maximums d’émissions d’ammoniac issus des bâtiments des élevages de taille importante ont été fixés. Certains équipements tels que les laveurs d’air sont parfois nécessaires pour respecter ces seuils.

 © D. Poilvet
© D. Poilvet

Tout élevage de plus de 2 000 porcs de plus de 30 kilos ou de 750 places de truies est soumis à la directive relative aux émissions industrielles (IED). Cette directive définit au niveau européen une approche intégrée de la prévention et de la réduction des pollutions émises par les installations industrielles et agricoles. Elle impose notamment des seuils maximums d’émissions d’ammoniac (NH3) par bâtiment et par catégorie animale. Ces seuils à respecter sont plus contraignants pour les bâtiments neufs que pour les bâtiments existants. Chaque éleveur doit calculer annuellement les émissions de chacun de ses bâtiments par l’intermédiaire d’une table de calcul appelée Gerep, téléchargeable sur le site du ministère de l’Écologie (1). Pour les bâtiments existants, les niveaux d’émission sont généralement respectés si l’éleveur a mis en place certaines bonnes pratiques comme l’alimentation biphase, l’évacuation fréquente des effluents vers les ouvrages de stockage. Les objectifs sont plus difficiles à atteindre pour les bâtiments neufs sur caillebotis avec stockage des effluents en préfosse, notamment pour les truies gestantes et les post-sevrages voire l’engraissement. L’éleveur dispose alors de plusieurs solutions techniques permettant de diminuer les émissions d’ammoniac, appelées meilleures techniques disponibles (MTD). Le lavage de l’air permet ainsi d’abattre 30 % de l’ammoniac émis d’un engraissement. D’autres solutions existent, telles que, l’évacuation fréquente des déjections par gravité, le raclage, le lisier flottant ou encore l’acidification des lisiers.

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