Aller au contenu principal

Le résultat de Cooperl en baisse en 2022

Dans un contexte de cours du porc et d’inflation inédits en 2022, Cooperl a fait jouer la solidarité entre maillons de sa filière pour sécuriser la trésorerie des élevages.

<p>Patrice Drillet, qui termine son mandat de président de Cooperl aux côtés de Emmanuel Commault, directeur général et de Bernard Rouxel, vice-président. «Cooperl a ...
<p>Patrice Drillet, qui termine son mandat de président de Cooperl aux côtés de Emmanuel Commault, directeur général et de Bernard Rouxel, vice-président. «Cooperl a mobilisé des ressources pour aider ses adhérents à passer la crise de début 2022.»</p>
© A. Puybasset

Le groupe Cooperl a réalisé un chiffre d’affaires de 2,79 milliards d’euros en 2022, dont la progression de 12% sur un an s’explique par la hausse du prix du porc et les revalorisations tarifaires qui ont pu être en partie passés auprès de ses clients de l'aval.

Le résultat net de 2022 ressort à 7,3 millions d’euros, contre plus de 19,5 millions en 2021. « Un résultat qui reste positif dans un contexte très difficile, et tout en maintenant nos investissements (74 millions d’euros) », analysent Patrice Drillet, président de Cooperl, et Emmanuel Commault, son directeur général. La production de ses quelque 2 200 adhérents éleveurs de porcs a atteint 5,44 millions de porcs (4,6 millions abattus), en baisse de 3% par rapport à 2021. «Cooperl a mobilisé des ressources pour aider ses adhérents à passer la crise de début 2022, liée à l'effet ciseau entre les prix du porc et de l'aliment, expliquent-ils. Le groupe a réduit sa marge sur l’aliment durant plusieurs mois, ce qui a abouti à un prix d’aliment Cooperl inférieur de 11,6 euros par tonne au prix moyen du marché sur deux ans.» Il a également contribué à sécuriser la trésorerie des exploitations grâce aux aides accordées «jusque 3,4 millions sur le premier trimestre 2022». 

Les dirigeants du groupe soulignent que ces accompagnements ont contribué à améliorer la compétitivité des adhérents. «Selon l’étude réalisée par le CerFrance Côtes-d’Armor et Bretagne, l’écart de marge brute par truie entre les adhérents Cooperl et la moyenne des éleveurs de porcs bretons s’est creusé en 2022. Il a atteint 418 euros contre 371 euros, l’année précédente, ce qui représente un gain de 100 000 euros sur un an pour un élevage moyen de 250 truies. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

<em class="placeholder">Carole Joliff, présidente du CRP Bretagne, Christiane Lambert, présidente de la Fict, David Louzaouen, administrateur à l&#039;UGPVB, Alexis Leveau, directeur général de ...</em>
52 % des porcs mâles abattus sont des mâles entiers

La part de mâle entier poursuit sa progression et représente 20 % des porcs présentés au catalogue du Marché du porc…

<em class="placeholder">En forte concentration sur l&#039;épi de maïs, les mycotoxines ont des effets néfastes sur les animaux.</em>
Récolter tôt, récolter bien : les clés pour limiter les mycotoxines dans le maïs

L’année 2024 a été particulièrement pluvieuse en Bretagne, ce qui a eu pour conséquences d’augmenter les taux de mycotoxines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)