Aller au contenu principal

Le porc bien présent au Sommet de l’élevage

Les exposants de la filière porcine régionale présents dans le nouveau hall 2 ont bénéficié d’une affluence record répartie sur quatre jours.

Le Sommet de l'élevage a accueilli 93 000 visiteurs.
Le Sommet de l'élevage a accueilli 93 000 visiteurs.
© T. Hétreau

C’est dans une ambiance décontractée que tous les acteurs de la filière porcine de la région Auvergne-Rhône-Alpes se sont retrouvés au Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme, après une interruption de deux ans. Certes il fallait montrer patte blanche à l’entrée avec le passe sanitaire, mais les masques se faisaient rares dans l’enceinte. Une halle toute neuve accueillait les stands porcins, dédoublant la halle principale devenue trop petite.

Lire aussi : Dans le Massif central, les exploitations mixtes porcs et bovins sont plus rentables et plus durables

« Au niveau des infrastructures et de l’ambiance des bâtiments, c’est top ! », commente Philippe Le Fouest, responsable commercial Danbred qui résume l’avis général. « Cette nouvelle organisation a dû désorienter certains éleveurs qui ne nous ont pas naturellement trouvés. Mais l’an prochain, ce sera rôdé et tout rentrera dans l’ordre. »

 

 
Hélène Daviet, APVC. «La demande en IGP porcs fermiers d'Auvergne est forte».
Hélène Daviet, APVC. «La demande en IGP porcs fermiers d'Auvergne est forte». © T. Hétreau
Hélène Daviet, directrice de l’organisme de gestion en charge de l’appellation Porcs fermiers d’Auvergne, souligne que certaines niches régionales se portent bien : « En IGP porc fermier d’Auvergne — élevé en plein air et commercialisé dans un réseau de bouchers-charcutiers agréés —, la demande est soutenue. Elle s’est même accrue avec le confinement. Nous fournissons 580 porcs par semaine en moyenne, mais nous aurions pu en écouler 750. »

 

 

 
Bruno Dounies (Association porc montagne) et Cécile Michon, interprofession. «Le lien au sol et les signes de qualité sont deux points forts des éleveurs de la région».
Bruno Dounies (Association porc montagne) et Cécile Michon, interprofession. «Le lien au sol et les signes de qualité sont deux points forts des éleveurs de la région». © T. Hétreau
Cécile Michon, de l’interprofession, précise : « Les éleveurs ont envie d’avancer. Bien sûr la fièvre porcine africaine, la perspective de l’arrêt de la castration à vif ainsi que les cours bas inquiètent. Mais régionalement, il existe des leviers d’action : 50 % de la production de la région Auvergne-Rhone-Alpes est réalisée par des producteurs qui fabriquent leurs aliments à la ferme à partir de leurs céréales. » Bruno Dounies, de l’Association porc montagne, abonde dans le même sens.  « Les labels de qualité porcins occupent une part importante de la progression et vont nécessairement évoluer. »

 

 

 
Edgard Basset, Philippe Chanteloube et Roland Servant, Cirhyo. «Nous investissons dans nos abattoirs pour gagner en efficacité».
Edgard Basset, Philippe Chanteloube et Roland Servant, Cirhyo. «Nous investissons dans nos abattoirs pour gagner en efficacité». © T. Hétreau
L’immobilisme n’est pas de mise chez Cirhyo, qui regroupe 550 producteurs, dont 150 sont passés sur le stand. Son directeur, Philippe Chanteloube, détaille les projets : « Nous investissons 7,5 millions d’euros, dont 2,5 millions issus du plan de relance, pour rénover le site d’abattage de Lapalisse (Allier) qui date de 1998. Et nous nous restructurons avec la Sicarev au sein de l’abattoir de Tradival près d’Orléans, afin de gagner en efficacité. » Le passage du salon de trois à quatre jours a dilué les visiteurs, surtout le premier jour, mardi. Les fréquentations ont retrouvé un niveau habituel les trois jours suivants. Globalement, le pari de la réouverture est gagné. « Avec 93 000 visiteurs, le sommet de l’élevage a quasiment atteint le niveau avant Covid, ce qui est exceptionnel », se félicite l’organisation.

 

Les plus lus

« Nous avons investi dans un outil performant, hyperconnecté et attractif pour nos salariés en élevage de porcs »

À la SARL Keranfors, la construction d'une maternité liberté marque une étape clé du programme d'investissement défini sur 15…

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Un allégement des procéduresadministratives lorsdes projets devrait êtrepermis par la loi Duplomb.</em>
Loi Duplomb : un premier pas positif pour les élevages de porcs et de volailles

Après l’adoption de la loi Duplomb début juillet par le Sénat puis par l’Assemblée nationale, il faut encore attendre les…

<em class="placeholder">Carole Joliff, présidente du CRP Bretagne, Christiane Lambert, présidente de la Fict, David Louzaouen, administrateur à l&#039;UGPVB, Alexis Leveau, directeur général de ...</em>
52 % des porcs mâles abattus sont des mâles entiers

La part de mâle entier poursuit sa progression et représente 20 % des porcs présentés au catalogue du Marché du porc…

<em class="placeholder">Les salaisonniers utilisateurs de viande de porcs mâles entiers exigent des produits sans défaut d’odeurs.</em>
L’Ifip valide le protocole de détection des odeurs Sanmalo en abattoir de porcs sur des lardons

Des lardons issus de carcasses de mâles entiers notées 1 par la méthode de détection des odeurs Sanmalo sont autant appréciés…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)