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La sous-traitance dans les abattoirs de porcs Allemands, c’est fini

 © D. Poilvet
© D. Poilvet

« À partir du 1er janvier 2021, l’abattage et la transformation de la viande ne pourront être effectués que par les salariés de l’entreprise », a annoncé le 20 mai le ministre du Travail allemand Hubertus Heil. Cette interdiction mettra fin à l’embauche de travailleurs détachés, très répandue dans le secteur. Dénoncé depuis plusieurs années, le recours à ces contrats a suscité une nouvelle polémique ces dernières semaines après la découverte de plusieurs foyers d’infection dans plusieurs abattoirs du pays. Cette pratique est accusée de "déresponsabiliser" les entreprises allemandes, selon le syndicat allemand de l’alimentaire NGG, car les conditions de travail de ces salariés restent sous la responsabilité des entreprises sous-traitantes. « Entre deux tiers et 80 % de la main-d’œuvre » est embauchée selon ce schéma, estime Mathieu Pecqueur, directeur général de Culture viande (industriels français). Le plan présenté le 20 mai prévoit également un renforcement des contrôles, notamment dans les habitats collectifs où sont logés ces salariés.

En France, 164 salariés se sont avérés porteurs du coronavirus dans les abattoirs Tradival (Loiret) et Kermené (Côtes-d’Armor), ont annoncé les autorités de santé à la fin mai. À ce jour, sur 260 abattoirs en France, seul le site de Tradival a dû fermer sur l’injonction du préfet, souligne Culture viande.

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