La luzerne cherche sa voie en porc
La luzerne peut être valorisée dans l’alimentation des porcs charcutiers en ne récoltant que ses feuilles. Sa viabilité technique et économique n’est cependant pas encore démontrée.
La luzerne peut être valorisée dans l’alimentation des porcs charcutiers en ne récoltant que ses feuilles. Sa viabilité technique et économique n’est cependant pas encore démontrée.




La luzerne pourrait constituer une alternative intéressante à l’importation de soja, dans le cadre de productions non OGM notamment. En effet, la production de protéines d’un hectare de cette culture est deux fois plus élevée que celle d’un hectare de soja (1,8 tonne contre 0,92 tonne). Cependant, sa teneur élevée en fibres oriente pour le moment son utilisation presque exclusivement à l’alimentation des ruminants. La mise au point par la société Trust’Ing basée à Nantes (Loire-Atlantique) d’un équipement permettant de récolter une partie de la plante essentiellement composée des feuilles, qui concentrent entre deux tiers et trois-quarts de sa matière azotée totale (MAT), a enclenché une réflexion de la région Bretagne (voir outil) sur son utilisation potentielle par les porcs charcutiers. Cette fraction, dénommée parèp (partie aérienne riche en protéines), est constituée à 90 % de feuilles et 10 % de tiges.