Un partenariat céréalier-éleveur hors normes
Cela fait quatre ans que Cédric Cormier fait pâturer ses couverts végétaux et luzernes par les brebis d’un éleveur voisin. Le céréalier n’y voit que des avantages pour ses cultures et envisage même de modifier son assolement.


Céréalier à Yèvre-la-Ville dans le Loiret, Cédric Cormier est progressivement devenu un inconditionnel des brebis grâce au partenariat (uniquement oral et sans échange monétaire) qu’il a mis en place avec Baptiste Nicolle, éleveur et céréalier à une quinzaine de kilomètres. Les premières brebis sont arrivées en 2018 pour pâturer les couverts végétaux. « Cela faisait plusieurs années que je cherchais mais il n’y a plus d’élevage ici, dans le Gâtinais, explique-t-il. J’étais persuadé que la réintégration des couverts sous forme de déjection était plus efficace que le broyage. » Depuis, il reçoit chaque année entre 100 et 500 brebis une partie de l’automne et de l’hiver. Elles pâturent les couverts, les luzernes et parfois les colzas. Et Cédric n’y voit que des avantages : « depuis que les couverts sont détruits par les brebis, les tracteurs restent sous le hangar avec les économies qui vont de pair.