Un comité d’experts vient d’être constitué pour renforcer la lutte contre la fièvre Q. Plus de la moitié des troupeaux caprins et ovins français et près de 30 % des troupeaux bovins y seraient exposés en France. La circulation de cette infection, par inhalation de minuscules pseudospores de Coxiella burnetii, constitue une menace pour la santé animale et humaine. En élevage, la maladie est régulièrement associée à̀ des avortements, des problèmes de reproduction voire de la mortalité néonatale. Chez l’Homme, environ 200 hospitalisations seraient en lien avec la fièvre Q chaque année en France.
Enquêtes auprès des médecins, des éleveurs et des vétos
Le nouveau comité fièvre Q rassemble des vétérinaires de la SNGTV, d’Oniris, du GDS, de l’Institut de l’élevage et de la SNGTV. Il est soutenu dans son fonctionnement par le laboratoire Ceva Santé Animale. Les premiers travaux porteront sur la réalisation d’une enquête auprès de vétérinaires, éleveurs et médecins en zones rurales. Des supports pédagogiques sur la surveillance et les mesures de maîtrise vis-à-vis de la fièvre Q seront prochainement diffusés auprès des professionnels.
