Aller au contenu principal

Hausse des prix : garder le cap d’un agnelage réussi !

« Produire un maximum d’agneaux reste le premier critère de revenu, même avec des prix d’aliments très élevés »

Dans ce contexte de cours de matières premières particulièrement élevés, produire et vendre un maximum d’agneaux reste le poste le plus déterminant du revenu (à l’exception des zones de montagne). Et même si les aliments sont très chers, il est primordial de ne pas faire d’impasse sur la fin de gestation. Alimenter au mieux les brebis dans le dernier mois de gestation est une des principales clefs de réussite d’un agnelage, en particulier pour limiter la mortalité des agneaux. Si les femelles qui portent un agneau sont séparées des multiples, des économies de concentré de l’ordre d’un euro par brebis sont possibles chez les simples sans diminuer les performances. De plus, les agneaux trop gros à la naissance seront moins nombreux sans pénaliser le démarrage en lactation. Ainsi, une brebis portant un agneau se satisfait de 600 g de concentré (de type « céréale + complémentaire azoté ») avec un foin de graminées au cours du dernier mois de gestation alors que 800 g sont nécessaires si elle porte deux agneaux.

Le tri des agnelles de renouvellement est réalisé avant le premier abattage des agneaux. Le plus simple est souvent de les séparer des agneaux dès le sevrage ou quelques jours après. L’économie de concentré est notable avec 6 à 8 euros par agnelle et par mois. De plus, cette pratique préserve le potentiel laitier des futures reproductrices avec des cellules mammaires qui ne s’engraissent pas. Enfin, même avec des cours d’agneaux élevés, être opportuniste dans la pratique du renouvellement ne paie pas. Si vous avez l’habitude de garder des agnelles nées en automne, il faut continuer sous peine de modifier l’équilibre de vos différents lots et d’impacter la génétique du troupeau.

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades, un pied dans la filière »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
« Nous dégageons deux salaires avec notre système transhumant et nos brebis romanes"
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Un essai concluant avec des agnelles de renouvellement
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">L&#039;éleveur se tient devant ses brebis en bergerie.</em>
« Nous distribuons trois kilos bruts de betteraves fourragères par brebis pour le lot au pâturage en hiver »
Dans les Côtes-d’Armor, Ida Prigent et Nicolas Le Provost pratiquent deux périodes de mises bas par an pour leurs brebis…
<em class="placeholder">Markus Klützke</em>
« J’ai créé un atelier de 1 000 moutons sur la ferme familiale »
Au septentrion de l’Allemagne, en Frise-du-Nord, le jeune Lasse âgé de 19 ans, s’installe sur l’exploitation familiale et crée…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre