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En agneaux, Terrena veut encore développer les filières différenciées

Olivier Chaillou, président de Terrena (à gauche) et Alain Le Floch, directeur. En 2019, la coopérative Terrena a réalisé 1 771 millions d'euros de chiffre d’affaires et un résultat net de 5,2 millions d'euros qui ont permis un retour aux adhérents de 11,5 millions d'euros. © V. Bargain
Olivier Chaillou, président de Terrena (à gauche) et Alain Le Floch, directeur. En 2019, la coopérative Terrena a réalisé 1 771 millions d'euros de chiffre d’affaires et un résultat net de 5,2 millions d'euros qui ont permis un retour aux adhérents de 11,5 millions d'euros.
© V. Bargain

En 2020, environ 80 000 agneaux et 20 000 autres ovins produits par 350 éleveurs ont été commercialisés dans le cadre de Ter’Elevage, soit 2 à 3 % de moins qu’en 2019, pour un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros. « Les prix ont été nettement supérieurs en 2020 par rapport à 2019, constate Christophe Maudet, responsable technique Ter’Elevage. Et globalement, les volumes sont stables. Du fait des départs en retraite, la production est en légère baisse en Poitou-Charentes, région traditionnelle d’élevage ovin. Elle se maintient voire se développe dans les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie, le Centre, régions où l’élevage ovin n’est pas très développé mais où des producteurs y trouvent aujourd’hui un certain attrait. » Les filières différenciées représentent 80 % des volumes d’agneaux commercialisés, dont 30 000 en label rouge Le Diamandin et Brocéliande, 10 000 en agneau D’Anvial, le reste en Agneau de nos Régions, Agneau du Pays Nantais, Agneau de Normandie, Agneau Maine Touraine… « Un de nos objectifs est de développer encore ces filières pour améliorer la valorisation des agneaux, souligne Christophe Maudet. Un autre axe est de maintenir et renforcer l’accompagnement financier et technique des éleveurs, avec notamment l’objectif d’augmenter la productivité numérique de 0,2 agneau par an par brebis. »

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