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Nutriscore, l'appel des AOP entendu

Le Cnaol pointe une rupture d'égalité entre les IG, qui ancrent la tradition par décret, et les autres produits qui peuvent facilement améliorer leur recette.
Le Cnaol pointe une rupture d'égalité entre les IG, qui ancrent la tradition par décret, et les autres produits qui peuvent facilement améliorer leur recette.
© C. Pruilh

La méthodologie du Nutriscore est ouverte à sa révision, a annoncé le ministre de l'Agriculture. Julien Denormandie a reconnu un problème dans la façon de calculer cette note nutritionnelle. Il répond ainsi aux indications géographiques (AOP et IGP) laitières qui demandent une exemption. Les IG laitières seraient en effet menacées par de futures réglementations visant les produits notés D et E.

Les pouvoirs publics opteraient donc pour une révision de la méthode de calcul, plutôt que pour une exemption. « L’administration nous a présenté une évolution de l’algorithme du Nutriscore, confirme Sébastien Breton, délégué général du Cnaol. Mais c’est une véritable boîte noire, nous ne savons pas à quoi nous attendre.»

Additifs et conservateurs non comptabilisés

Eric Andrieu, eurodéputé, plaide aussi pour améliorer le Nutriscore, « afin qu'il puisse servir de base à la généralisation de l’étiquetage nutritionnel au niveau européen. [...] Les additifs et conservateurs ne sont pas comptabilisés ! Les profils en acides gras ne sont pas différenciés. [...] Des dérogations doivent être accordées aux produits pas ou peu transformés, ainsi qu’aux produits sous indication géographique ».

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