Aller au contenu principal

Nouvelle convention collective agricole : « Avec mon salarié, nous avons passé en revue toutes ses tâches »

Jean-Christophe Huré est producteur de grandes cultures à Juranville, dans le Loiret. Avec son salarié, il a passé en revue les taches que ce dernier effectuait sur son exploitation pour appliquer la nouvelle convention collective.

 © J.-C. Huré
J-C Huré : "Le social est un domaine complexe qui bouge trop vite et il serait risqué de s’y aventurer sans accompagnement".
© J.-C. Huré

« J’emploie un ouvrier agricole via un groupement d’employeurs. Je me suis intéressé à la nouvelle convention collective durant l’automne, en m’appuyant sur un document explicatif très fonctionnel réalisé par la FNSEA et sur l’accompagnement juridique et social d’Amélie Archenault, de la FNSEA45. Les bulletins de salaire sont réalisés par le CER France. Le social est un domaine complexe qui bouge trop vite et il serait risqué de s’y aventurer sans accompagnement. Il ne faut pas prétendre vouloir agir seul, sans être entouré, donc rassuré… Ces informations m’ont permis d’appliquer facilement la nouvelle convention collective.

J’ai commencé par échanger avec mon salarié sur sa fonction et ses responsabilités. Je lui ai expliqué la nouvelle méthodologie puis nous avons passé en revue les tâches qu’il effectuait. Cela m’a permis d’identifier les degrés par critère dans la grille de classification et de calculer le nombre de points total. Mon salarié prend des décisions, anticipe et rend compte.

Ce n’est pas un ouvrier de base. Le résultat a montré que sa rémunération était supérieure au salaire minimum du palier sur lequel était positionné son poste. Étant donné son expérience et son implication, j’ai profité de cette évolution pour revaloriser sa rémunération. Vu la rareté des salariés agricoles, il est important d’encourager les profils autonomes et qui s’investissent. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Tracteur réalisant un désherbage mécanique sur une parcelle en AB.</em>
Telepac : quelles aides bio pour la PAC 2025 ?

À quelles aides de la PAC avez-vous droit en 2025 si vous convertissez votre exploitation au bio ou si vous êtes déjà en bio…

<em class="placeholder">Plante de datura stramoine en fleur. </em>
« La télédétection du datura par drone me coûte 72 €/ha, mais c’est un outil de lutte indispensable sur mon exploitation des Pyrénées-Atlantiques »

Anne Darrouzet est agricultrice en bio à Bougarber, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a mené pendant des années une…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures