Aller au contenu principal

« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de toiture pour abreuver leurs 57 vaches montbéliardes et les génisses. L'eau sert également au nettoyage de la salle de traite. 

« Pour répondre à notre besoin d’autonomie, nous avons investi dans un système de récupération des eaux de pluie de toiture que nous avons mis en route en mars 2023, témoigne Élodie Regazzoni, éleveuse. Depuis son installation, la citerne en béton enterrée de 150 m3 nous a permis d’utiliser 1 960 m3 d’eau de pluie, sachant que notre consommation annuelle est d’environ 1 800 m3. » Le Gaec dispose au total de 1 975 m2 de toiture, dont 675 m2 dont la gravité du bâtiment permet de récupérer l’eau en direct. Les autres toitures sont celles de la stabulation des vaches et de la nurserie, sur environ 1 300 m2, et pour lesquelles l'exploitation dispose d’une pompe de refoulement pour acheminer l’eau.

Possibilité de subvention régionale

Le Gaec recourt à l’eau de pluie pour l'abreuvement dans les bâtiments dédiés aux vaches et aux génisses ainsi que la nurserie, et également desservir deux pâtures situées à proximité. L’eau récupérée sert également à nettoyer la salle de traite. les éleveurs ont opté pour le traitement au chlore car il permet de conserver l’eau plus longtemps. « C’est un avantage pour abreuver nos animaux qui ne sont pas tout le temps dans le bâtiment, considère Elodie. En termes de retour sur investissement, nous l’avions estimé à dix ans en anticipant une potentielle hausse du prix de l’eau du réseau à 1,30 euro du mètre cube, ce qui équivaut à une économie de 2 580 euros sur quinze mois. L’investissement de 48 000 euros comprend le terrassement, la cuve enterrée et le système de traitement. » Le Gaec a bénéficié d’une subvention régionale de 19 200 euros. 

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière