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« Nous défendrons tous les types d’élevage avicoles en Auvergne-Rhône-Alpes »

Hélène Bombart, présidente de l’Afivol, tient un discours offensif pour rechercher la souveraineté alimentaire sur le poulet et faciliter la construction de nouveaux poulaillers en Auvergne-Rhône-Alpes.

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Hélène Bombart, présidente de l’Afivol :'L’État doit nous appuyer afin que les dossiers aboutissent plus vite.'
© L. Gouverne

Quels objectifs régionaux vous donnez-vous pour accroître la souveraineté alimentaire du pays ?

Hélène Bombart : Un poulet sur deux consommés en France est importé. Nous sommes une région d’élevage et voulons nous mettre au diapason de la filière nationale en nous donnant un cap : réduire de 20 % les importations. 

Lire aussi : Résultats technico-économiques en poulet : Auvergne Rhône-Alpes mesure toutes ses charges

Dans notre région Auvergne-Rhone Alpes, cela veut dire installer 24 poulaillers de pondeuses et 32 de volailles de chair. L’Afivol défendra tous les types d’élevage, mais il nous faudra surtout développer le poulet standard pour répondre à la demande des consommateurs, sans oublier le label dont la consommation régionale de 20 % évolue peu.

Le sénateur de Haute-Loire Laurent Duplomb, auteur d’une proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » était l’un des invités de l’assemblée générale. Qu’attendiez-vous de cet échange ?

H. B. : Nous sommes intéressés par les mesures qui pourront aligner les contraintes pour la construction de poulaillers en France au même niveau que dans les autres pays européens. Et surtout, nous souhaitons un encadrement strict des possibilités de recours administratifs contre les projets de poulaillers afin de ne pas décourager les éleveurs. Il doit y avoir des limites, quand un projet est accepté par l’administration, on ne devrait pas pouvoir y revenir. L’État doit nous appuyer afin que les dossiers aboutissent plus vite.

Les actions de l’Afivol en 2024 manifestent une volonté d’ouverture et mettent l’accent sur la communication. Que visez-vous ?

H. B. : L’année 2024 a été marquée par un travail important sur la communication : nouvelle identité visuelle, vidéos, présence sur les réseaux sociaux et au Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand afin d’y gagner en notoriété politique. Nous voulons à la fois nous faire davantage connaître du grand public, mais aussi de l’enseignement agricole, sans oublier les élus locaux. Nous cherchons à mieux accompagner les porteurs de projets de poulaillers à différents niveaux. Et aussi à convaincre de nouveaux agriculteurs de s’engager dans cette filière.

La filière en Auvergne Rhône-Alpes

Troisième région française productrice d’œufs ; 7 œufs sur 10 consommés en Aura sont produits en région
Quatrième région productrice de volailles de chair avec 1 041 élevages (circuit long) et 2 088 poulaillers
63,1 millions de Gallus (7,8 % des mises en place nationales), 13,9 millions de Gallus + de 81 jours (11,6 %), 1,8 million de canards à rôtir (6,6 %)
+ 14 % d’abattage de Gallus en 2024/2023
Des signes de qualité : 10 IGP et 2 AOP européennes en poulet (Poulet de Bresse et du Bourbonnais)
Données 2024

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