Il se dit « émetteur d’ondes positives » mais sur son compte Twitter, il reconnaît que pour les cultures de printemps, c’est une « année très difficile ». Les taupins, les oscinies et les mouches du semis sont très présents et comme si les dégâts provoqués par ces ravageurs ne suffisaient pas, les corvidés et pigeons amènent aussi leur lot de nuisances. Christian Daniau, agriculteur en Charente, alerte donc le gouvernement en rappelant dans un tweet qu’il est « primordial de garder des moyens de protection efficaces ».
Baptiste Menon, agriculteur dans le Loiret, subit la même mésaventure sur ses cultures. Il constate en binant ses tournesols que « les pigeons et corbeaux ont une fois de plus fait des dégâts considérables ! ». Lui demande au ministre de l’Agriculture : « Que faire quand on est à la merci des ravageurs ? ».
En Ille-et-Vilaine, c’est l’éleveur de porcs Adrien Simon qui n’a pas le moral. Ce 6 juin, il a posté sur les réseaux sociaux une vidéo de son maïs, ressemé à cause des dégâts de corbeaux. En plus des épouvantails, il a choisi une semence réputée pour faire fuir les corbeaux. « Pas chez moi », commente-t-il avec dépit. Il montre les graines mangées et les jeunes plants « dégommés ». Son abattement est palpable.
Utiliser plusieurs modes d'effarouchement
Les solutions proposées aux agriculteurs sont les effaroucheurs, visuels ou sonores. Mais les oiseaux s’y accoutument et il est conseillé d’utiliser différents types de moyens pour plus d’efficacité. Il faut cependant veiller à respecter la réglementation sur le bruit prévue par le code de la Santé publique. Conformément à l’article R1336-5, les canons effaroucheurs ne doivent pas troubler la tranquillité du voisinage.