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Crédits carbone – France Carbon Agri lance son 3e appel à projets

  France Carbon Agri lance son 3e appel à projets pour la vente de crédits carbone. Exploitations d’élevage et exploitations de grandes cultures sont concernées. Le prix minimum côté acheteur sera de 40 €/t. De grandes entreprises, les producteurs d’énergie - centrales à charbon en tête - ou encore les compagnies aériennes, pourraient être intéressés.

Stocker du carbone durablement dans le sol ou éviter les émissions, c’est l’objectif des agriculteurs qui répondent aux appels à projets de France Carbon Agri. 1 tonne de CO2 stockée = 1 crédit carbone.
© Jean-Charles Gutner

Comme annoncé fin juillet, France Carbon Agri (FCA) lance son 3e appel à projets. L’association devenue SAS en mars 2022 s’étend désormais aux filières végétales. Avec ce nouvel appel à projets, « nous passons à la vitesse supérieure », s’est réjouie Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, à l’occasion d’une conférence de presse au Space à Rennes. Samuel Vandaele, nouveau président de FCA, rappelle que ce 3e appel sera « sans plafond ».

« Nous déposerons les projets par pallier de 1000 agriculteurs », précise l’ancien président de Jeunes Agriculteurs. Les deux premiers appels à projets avaient rassemblé respectivement 300 et 900 éleveurs pour un volume total de crédits de 738 000 t, dont un tiers environ serait déjà vendu.

Achat de crédits carbone pour appliquer les réglementations

Pour ce troisième appel à projet, le prix minimum côté acheteur atteindra 40 €/t. FCA compte sur l’intérêt des grandes entreprises, comme LVMH ou la Caisse des dépôts qui ont déjà acquis des crédits, mais également sur les énergéticiens et les compagnies aériennes. Car en application de la loi d’urgence d’août 2022, les centrales à charbon devront trouver 4,5 Mt de carbone français pour leur compensation entre 2022 et 2023. Et les compagnies aériennes devront également acheter dès 2022 au moins 1,5 Mt de crédits européens par an en application de la loi climat. FCA et la FNSEA auraient déjà sollicité un rendez-vous auprès de l’Élysée pour envisager comment les crédits agricoles français pourront répondre à ces nouveaux besoins. Des rencontres sont également prévues avec Air France.

 

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