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Mouvements sociaux : des impacts chez les fournisseurs fruits et légumes

Phénomène essentiellement parisien, les grèves affectant les transports ont surtout touché les commerces de bouche et la restauration.

Bruno Le Maire (à droite) et Agnès Pannier-Runacher (au centre) en plein échange avec un commerçant, rue Montorgueil à Paris le 3 janvier. © Philippe Gautier - FLD
Bruno Le Maire (à droite) et Agnès Pannier-Runacher (au centre) en plein échange avec un commerçant, rue Montorgueil à Paris le 3 janvier.
© Philippe Gautier - FLD

Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, avec Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d’État auprès du ministre) ont arpenté la rue Montorgueil le 3 janvier, pour « prendre le pouls » de l’activité des commerçants, victimes collatérales de la grève contre la réforme des régimes de retraite, principalement en région parisienne. Laurent Nègre, propriétaire du restaurant La Grille Montorgueil, reconnaît que l’activité a été fortement touchée (-35 % en décembre). Et en termes d’approvisionnement ? « Certes, les livraisons en provenance de Rungis se sont faites sur des tranches horaires plus matinales qu’à l’habitude et sur des temps plus serrés. Mais, on s’y est fait ; cela ne pose pas de problèmes ».

Une forte morosité chez les acheteurs en fruits et légumes

Depuis le début de la grève, le marché de Rungis a avancé son ouverture de deux heures. Cependant, les embouteillages en entrée de Paris le matin entraînent des tournées de livraisons plus longues pour les grossistes, de l’ordre de 30 à 35 %.

Dans le secteur fruits et légumes de Rungis, l’impact s’est fait sentir : « Sur décembre, notre chiffre d’affaires a reculé de 10 %, mais il faut aussi se rappeler que l’année dernière nous avons subi le mouvement des gilets jaunes. Si on réfléchit à n-2, le recul est de l’ordre de 30 % », explique Alain Martinez, délégué général du Fonds solidaire Blampin. La fréquentation a aussi connu les effets de la grève. « Nous avons quantifié une baisse de l’ordre de 5 %, et en chiffre d’affaires, nous sommes pile-poil dans les clous. La période n’a pas été horrible, mais nous ressentons une forte morosité chez les acheteurs », souligne Alain Alarcon, président de Banagrumes.

Il semble par ailleurs que les grossistes sur carreau aient moins souffert que leurs confrères fournissant la RHD. Ils observent en effet un recul entre 10 et 30 % du chiffre d'affaires.

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