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Maïs doux : la filière cuisine un itinéraire technique aux petits oignons

Pour améliorer les conditions de production du maïs doux, la filière finance un programme technique spécifique, piloté par Arvalis.

La récolte du maïs doux s'échelonne de mi-juillet à mi-octobre. © AGPM
La récolte du maïs doux s'échelonne de mi-juillet à mi-octobre.
© AGPM

En 2019, onze essais ont été spécifiquement conduits pour la culture du maïs doux. « Notre programme est axé autour de la gestion des adventices, des ravageurs et des maladies. Un dernier axe de ce programme regroupe les questions spécifiques liées à l’agriculture biologique, commente Clémence Aliaga, d’Arvalis. La qualité de la récolte est notre principale problématique. Les épis doivent être dépourvus de larves », relève l’ingénieure.

La présence de pyrale, sésamie et autres héliothis est rédhibitoire et les techniciens évaluent les meilleures solutions de lutte au champ, qu’elles soient des produits conventionnels ou de biocontrôle.

La lutte contre les adventices requiert également des essais spécifiques : le maïs doux est semé à densité plus faible qu’un maïs grain, ce qui favorise les levées de graminées et – plus problématique – de datura, adventice toxique. Des essais au champ testent l’efficacité des solutions disponibles.

La lutte contre l’helminthosporiose constitue le gros volet du programme technique, les producteurs n’ayant plus de solution de lutte après le retrait du principal fongicide homologué. « Nous cherchons de nouvelles solutions pour lutter contre cette maladie », commente Clémence Aliaga. Celles-ci passent par l’innovation variétale, laquelle requiert encore plusieurs années de travail.

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