Aller au contenu principal

« Avec mon ETA, je travaille pour mes clients comme pour moi »

Pour Christophe Noël, agriculteur et dirigeant d’ETA à Villiers-Adam, Val-d’Oise, la prestation de services en ETA est le moyen d’acquérir du matériel performant renouvelé régulièrement. Mais pour réussir, la rigueur et l’implication sont pour lui des préalables.

Christophe Noël. "Quand j’amène la facture à mes clients, je sais que le montant vaut le travail effectué, les tarifs sont les mêmes pour tout le monde et je n’ai pas de problème de règlement."
Christophe Noël. "Quand j’amène la facture à mes clients, je sais que le montant vaut le travail effectué, les tarifs sont les mêmes pour tout le monde et je n’ai pas de problème de règlement."
© C. Baudart

« Lorsque j’ai rejoint mon père sur l’exploitation en 1992, la surface d’alors était de 140 hectares, ce qui ne permettait pas de dégager un revenu suffisant pour deux familles. C’est comme cela que j’ai commencé à faire de la prestation de services. Aujourd’hui, j’exploite 360 hectares et je fais de la prestation de A à Z pour cinq clients, totalisant 295 hectares supplémentaires.

Pour les récoltes, je bats plus de 700 hectares. Le matériel est investi en fonction de la surface totale exploitée et cela me permet d’avoir du matériel performant, qui fait beaucoup d’heures mais que je renouvelle régulièrement.

Sans prétention, je pense que la rigueur et l’implication sont la base de ce métier. J’aime le travail bien fait et, à choisir, je préfère qu’il soit mal fait chez moi et bien fait chez les autres. Je travaille pour mes clients comme pour moi, y compris les samedis et les dimanches s’il le faut.

Quand j’amène la facture à mes clients, je sais que le montant vaut le travail effectué, les tarifs sont les mêmes pour tout le monde et je n’ai pas de problème de règlement. Ma dernière cliente a même observé que ses résultats n’étaient plus les mêmes depuis qu’elle avait changé de prestataire. C’est un atout lorsqu’il faut augmenter ses tarifs, comme cette année. »

Aller plus loin

Les plus lus

<em class="placeholder">Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise</em>
Semis de colza à la volée : « La technique m’a fait économiser en temps de travaux et carburant sur mon exploitation dans l'Oise, mais elle reste à améliorer »

Intéressé par les techniques innovantes, Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise, a testé le semis de colza…

<em class="placeholder">Matthieu Kohler, agriculteur à Sélestat (67) :« Ma priorité numéro 1 avec l&#039;épandage de produits résiduaires organiques est l&#039;enrichissement de mes sols en matière ...</em>
En Alsace, « j’économise plus de 100 €/ha sur les parcelles qui reçoivent des produits résiduaires organiques »

À Sélestat, en Alsace, chez Matthieu Kohler, une trentaine d’hectares reçoit chaque année des épandages de différents produits…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Jérôme Noirez, agriculteur et gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols</em>
En Moselle, « nous gérons le couvert d’interculture courte entre deux céréales comme une culture à part entière »

Jérôme Noirez, gérant au sein de la SEP Poinsirez à Arraincourt, en Moselle, pratique l’agriculture de conservation des sols.…

<em class="placeholder">Moisson des céréales. Moissonneuses-batteuses Claas dans une parcelle d&#039;orge dans la plaine céréalière de la Marne. chantier de récolte des orges avec des rendements ...</em>
Moisson 2025 : quels impacts du pic de chaleur actuel sur les céréales à paille ?

Des températures qui dépassent les 30 degrés, une absence de pluies depuis plusieurs semaines…, des inquiétudes pointent dans…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures