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L’interprofession pintade veut séduire les GMS

En parlant de son vécu aux consommateurs, l'éleveur rassure et peut convaincre les hésitants.
En parlant de son vécu aux consommateurs, l'éleveur rassure et peut convaincre les hésitants.
© Adocom

Les produits de pintade manquent de visibilité dans les rayons boucherie et libre-service (LS) de la grande distribution estime l’interprofession (CIP). Elle a pu le constater en juillet 2020, à la suite d’une promotion qui avait boosté les ventes de 21 %. Résultat, le circuit des magasins (8280 tonnes et 67 millions d’euros) ne pèse que 65 % des volumes pour la consommation à domicile, contre au moins 80 % en poulet. C’est pourquoi, le CIP mène une campagne de sensibilisation auprès des distributeurs. Il leur a présenté ses arguments lors d’un webinaire. Selon Marion Beschu de LDC, cinq leviers permettent de dynamiser les ventes : développer la découpe accroît la marge de 50 % par rapport à l’entier, implanter la pintade dans le rayon LS entre le poulet entier et le canard, ne pas rater les deux pics de Pâques et Noël avec des packagings festifs, souligner l’élevage en plein air et enfin faire intervenir des éleveurs ambassadeurs lors d’animations.

 

 
Pour l'été, il est facile, rapide et original de cuisiner au barbecue une pintade en "crapaudine" (coupée en deux et aplatie).
Pour l'été, il est facile, rapide et original de cuisiner au barbecue une pintade en "crapaudine" (coupée en deux et aplatie). © Adocom
Mickaël Kervella, de l’abattoir Savel, insiste sur la variété de l’offre, comptant aussi des pintades désossées (paletot), rôtissoires ou en brochettes. L’autre enjeu est de mieux faire connaître le produit aux jeunes générations. C’est l’objectif d’une campagne de promotion sur les réseaux sociaux en Allemagne, Belgique et France.

 

 

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