Aller au contenu principal

L'étiquetage Ferme France veut se lancer en décembre

Une note synthétique pour évaluer un produit sur des enjeux environnementaux, de bien-être animal... et pour aider le consommateur à se repérer. C'est l'objectif de Ferme France.

Ghislain de Viron, de la FNPL, et Maximilien Rouer, fondateur de Ferme France.
© C. Pruilh

" Notre objectif est que les premiers produits notés sur leur performance sociétale globale soient disponibles en magasin d'ici le mois de décembre ", a annoncé Maximilien Rouer, l'un des fondateurs de Ferme France, lors du Salon de l'agriculture. Ferme France est une association qui a pour but la construction d'un étiquetage des produits, simple et fiable pour le consommateur. L'étiquetage mettra en avant une note synthétique sur six enjeux : environnement, nutrition santé, bien-être animal, traçabilité, contribution à l'économie locale (dont fait partie le retour de valeur aux producteurs) et intérêt général.

36 adhérents ont construit le système de notation

Pour ces six enjeux, 36 objectifs et 185 catégories d'actions seront notées. " Ce n'est pas un cahier des charges. C'est un système de notation, coconstruit par les adhérents de l'association, à partir des référentiels existants. La note concerne les exploitations agricoles, les transporteurs, abattoirs et transformateurs. " Mi-février, Ferme France comptait 36 adhérents, dont Terrena, Sodiaal, la FNPL, Bleu Blanc Cœur... " 60% de la distribution est représentée ", avec Système U, Intermarché, Carrefour, Auchan.

" Aujourd'hui, nous présentons notre travail aux associations de consommateurs, environnementalistes et welfaristes, et en fonction de leurs réactions, nous ferons évoluer notre système de notation ", indique Maximilien Rouer. Le travail de pondération des actions est en cours. Mais dans l'esprit de Ferme France, les notes les plus élevées vont aux actions les plus efficaces, c'est-à-dire celles qui répondent le mieux à l'enjeu et qui sont facilement déployables.

La FNPL adhère à Ferme France depuis un an. " Nous voulons être acteur de ce travail, plutôt que de nous faire imposer des choses. Le but est de nous rapprocher du consommateur final. Nous défendons aussi la question de la juste rémunération de l'éleveur ", résume Ghislain de Viron.

Le consommateur verra donc la note synthétique établie par Ferme France sur le produit. Et une application lui permettra d'accéder à plus d'informations. Avec cette application, il pourra aussi sélectionner les produits suivant ses propres critères.

Les plus lus

<em class="placeholder">camion de collecte dans une usine de transformation laitière</em>
Signal d’alerte sur le prix du lait payé aux éleveurs 

La FNPL et Sodiaal s’inquiètent des répercussions sur le prix du lait français, de la chute des prix du beurre et de la…

<em class="placeholder">Vache laitière au robot de traite.</em>
Sept conseils pour faciliter l’adaptation des génisses à la traite robotisée
Les premiers passages au robot de traite demandent patience et accompagnement. Un peu d’anticipation et quelques astuces vous…
<em class="placeholder">Pierre, François, Delphine et Simon Bouvier, éleveurs laiiters</em>
« Nous voulons produire le plus de lait possible avec 100 vaches maximum, dans l’Allier »

Au Gaec des Guillemins dans l’Allier, les deux associés cherchent à augmenter la productivité par vache en maintenant le…

<em class="placeholder">« Nous avons choisi d’investir pour disposer d’un outil performant et faciliter la transmission » expliquent Régis et Valentin Landais. </em>
« Nous avons investi dans un outil moderne et rentable sur notre élevage laitier en Loire-Atlantique »

Le Gaec de la Vinçais, en Loire-Atlantique, a choisi de s’équiper pour disposer d’un outil moderne et performant et faciliter…

<em class="placeholder">Pulvérisateur ultralocalisé Ara d&#039;Ecorobotix traitant des rumex dans un prairie</em>
« Nous avons traité les rumex en localisé sur 1 400 hectares de prairie »

En Normandie, la Cuma La Pratique fait le bilan d’une année de désherbage ultralocalisé des rumex et chardons avec le…

<em class="placeholder">Aymeric et Eric Gérard conduisent les génisses au robot deux fois par jour pendant une semaine au début de leur lactation.</em>
Robot de traite : « Nous faisons tout pour minimiser le stress des primipares, en Ille-et-Vilaine »
Au Gaec du grand Fleuré, en Ille-et-Vilaine, les associés habituent une quarantaine de génisses au robot de traite en cumulant…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière