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Les OP Lactalis tapent du poing sur la table

L’Unell et l’OPLGO regrettent que, « sans cohérence économique », le groupe maintienne le prix du lait de mai et juin en juillet.

Malgré un accord-cadre signé avec l'Unell, le prix du lait reste soumis à des négociations avec l'industriel.
Malgré un accord-cadre signé avec l'Unell, le prix du lait reste soumis à des négociations avec l'industriel.
© C. Pruilh

Si Lactalis se targue de proposer « le prix du lait payé aux producteurs partenaires le plus élevé, au-delà même de ce que proposent les acteurs du lait équitable », les organisations de producteurs livrant à l’entreprise sont loin d’être en accord avec le prix annoncé aux éleveurs pour juillet.

Dans un communiqué commun, l’Unell et l’OPLGO (représentant à elles deux 5 350 exploitations laitières réparties sur toute la France et près de 3 milliards de litres de lait/an) indiquent être « en net désaccord avec le groupe Lactalis sur la fixation du prix du lait du mois de juillet 2022 ». En effet, elles déplorent que le géant laitier ait reconduit le prix de mai juin sans intégrer les évolutions des indicateurs de marché.

Des marchés pourtant porteurs

En tenant compte de la valorisation beurre-poudre et du prix allemand qui « continuent de progresser » ainsi que des « négociations commerciales de cet hiver avec la grande distribution ont permis d’obtenir des hausses certaines », les indicateurs « sont au vert et auraient dû mener à une hausse significative du prix du lait », assurent les deux organisations.

Elles attendent de Lactalis qu’il « assume son rôle de leader en respectant ses engagements contractuels » notamment alors que « certaines laiteries de dimension nationale ont eu une attitude responsable, et ont fait évoluer leur prix du lait à la hausse en juillet, suivant ainsi la dynamique positive des marchés ».

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