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Herta : un plan d’investissement de 85 millions d’euros pour ses sites français

Le spécialiste de la charcuterie veut moderniser ses usines de production et ses plateformes logistiques en France, et augmenter sa production pour répondre à la demande croissante des consommateurs.

Le groupe Herta a annoncé à l’occasion d’une conférence de presse le 26 novembre 2020 un plan d’investissement sur deux ans de 85 millions d’euros dans ses deux usines et ses deux plateformes logistiques françaises. Cette opération servira à renforcer ses capacités de production et améliorer les conditions de travail de ses salariés. « En moyenne, sur les années précédentes, nous étions à une quinzaine de millions d’euros annuels », compare Alexis Gorline, directeur industriel de Herta. Sur cette somme, 57 millions d’euros seront consacrés à l’usine de Saint-Pol-sur-Ternoise pour y créer un nouvel atelier de production de saucisses, lardons et knackis. Celui-ci sera opérationnel pour le début de l’année 2022. Le site alsacien situé à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), hérite, quant à lui, de 25 millions d’euros pour agrandir son laboratoire qualité, moderniser ses installations et réduire les tâches de manutention grâce à des technologies innovantes, notamment les exosquelettes. « Nous avons connu 10 % de croissance en 2019, 8 % en 2018, et la demande a explosé avec le confinement. Nous sommes une marque qui va bien et afin de répondre aux besoins, nous devons développer nos capacités », assure Arnaud de Belloy, directeur général de Herta France.

Modernisation des plateformes logistiques

Le groupe va moderniser également ses plateformes logistiques, avec 1,2 million d’euros investis dans celle située à Compiègne qui distribue 72 000 tonnes de produits par an, et 1,8 million d’euros dans la plateforme de Lausanne pour fluidifier les trajets des marchandises. « Le but de ces investissements est de pérenniser nos emplois », précise Arnaud de Belloy.

Nous devons développer nos capacités de production

L’ensemble de ce plan est financé par le soutien de la joint-venture détenue par Casa Tarradellas et Nestlé à laquelle appartient Herta depuis juillet dernier.

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