Les sanctions que l’Union européenne a mis en place contre la Russie dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine n’interdisent pas aux entreprises d’acheter, d’importer ou de payer des produits agricoles russes, pour autant qu’aucune personne sanctionnée ne participe à l’opération. C’est surement ce qui explique le dynamisme des exportations agroalimentaires russes, que met en évidence une note de la direction Agriculture du Québec se basant sur les données douanières des pays ayant déclaré des échanges avec la Russie.
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La Russie, excédentaire sur l’agroalimentaire
La valeur des exportations agroalimentaires de la Russie, qui est estimée à plus de 31,2 milliards d’euros en 2023, a connu une augmentation de 44 % depuis 2019 et de 11 % depuis la guerre en Ukraine. Entre 2022 et 2023, la valeur des importations a en revanche chuté de 25 %. De quoi voir la Russie présenter un solde du commerce extérieur agroalimentaire nettement positif en 2022 et 2023, contrairement aux années précédentes.
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Quels sont les produits agroalimentaires exportés par la Russie
Le blé pèse pour 30 %, en valeur, des exportations agroalimentaires de la Russie, les huiles de tournesol 10 %. Le poids des produits de la mer est quant à lui passé de 24 % e, 2021 à 19 % en 2023.
Qui sont les partenaires commerciaux de la Russie
Au cours des deux dernières années, les exportations russes ont chuté vers les pays occidentaux, avec un repli de 14 % vers l’UE, de 90 % vers les États-Unis et de 99 % vers le Canada, mais se sont fortement développées vers les Brics : +106 % vers la Chine, +311 % vers l’Inde, +205 % vers le Brésil. On note aussi des bonds de 21 % vers la Turquie et 54 % vers l’Egypte. Toutefois, l’Union européenne reste le plus gros fournisseur de produits agroalimentaires importés par la Russie. Cette dernière y exporte principalement des poissons et fruits de mer, des oléagineux, des produits oléagineux et des céréales, et en importe des vins et des préparations de cacao.
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