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Les effectifs de veaux croisés progressent en Irlande

Les effectifs de veaux croisés progressent en Irlande

Une des caractéristiques du cheptel bovin irlandais au cours de ces dix dernières années est son évolution numérique contrastée entre les effectifs laitiers et allaitants. Depuis 2014, le nombre de vaches allaitantes est passé de 1,041 million à 923 000 têtes tandis que les effectifs de vaches laitières ont évolué en sens inverse en passant de 1,128 million à 1,456 million au cours du même intervalle de temps.

Le recul des disponibilités en veaux nés dans les cheptels allaitants est donc largement compensé par la progression du nombre de ceux nés d’une mère laitière d’autant qu’une proportion croissante de ces derniers a pour père un taureau de race à viande.

« En 2020, il est né 2,37 millions de veaux en Irlande (+ 20 %/2010) dont 34 % de père laitier et les deux tiers de père allaitant », explique l’Institut de l’élevage dans un récent rapport consacré à ce pays. « Cette ventilation n’a pas évolué en dix ans malgré la hausse du cheptel laitier car dans le même temps, le croisement lait-viande a pris de l’ampleur. »

En 2019, les races de taureaux les plus utilisées sur laitières étaient dans l’ordre la Holstein (36 %), l’angus (28 %), la Hereford (21 %), la limousine (6 %) puis la Blanc Bleu (2 %). Un choix d’abord motivé par l’aptitude des croisés angus et Hereford à naître sans difficultés en donnant par la suite des bœufs et génisses dont les poids de carcasse sont en phase avec les attentes de la grande distribution britannique - moins de 400 kg de carcasse impérativement - à laquelle bon nombre de ces animaux sont destinés. Leur précocité leur permet également de produire une viande suffisamment persillée avec des animaux jeunes (abattus à moins de 26 mois) essentiellement conduits à l’herbe.

Cette part conséquente du croisement concerne également les femelles allaitantes. Pratiquement 60 % des veaux nés de mère allaitante sont des croisés. « Selon les éleveurs irlandais, c’est un moyen de conserver de bonnes qualités maternelles et de tirer parti de l’effet hétérosis », rapporte l’Institut de l’élevage.

 

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