Le Label rouge reprend des couleurs en volailles
La commercialisation des volailles et des oeufs sous Label rouge renoue avec la croissance en 2024, qui se poursuit sur 2025.
La commercialisation des volailles et des oeufs sous Label rouge renoue avec la croissance en 2024, qui se poursuit sur 2025.
Le syndicat national des labels de France (Synalaf) se réjouit de la reprise des ventes après les épisodes d’influenza aviaire et l’inflation. Pour la seconde année consécutive, le nombre de volailles commercialisées sous Label rouge progresse. Entre 2023 et 2024, la hausse atteint 4 % tous débouchés confondus et les chiffres du premier semestre 2025 sont encourageants en hausse de 4 % également. Le poulet fermier Label rouge, représentant la grande majorité des volailles labellisées (près de 93 %), progresse de + 5 % sur les six premiers mois de 2025 en poulets mis sur le marché. Une augmentation qui s’explique notamment par la diminution du prix de vente aux consommateurs, indique dans un communiqué le Synalaf à l’issue de son assemblée générale début octobre.
L’effet baisse de prix
Avec une déflation en recul de 6,5 % entre 2023 et 2025, les ménages consomment plus de volailles Label rouge. Cette même dynamique se retrouve pour l’œuf Label rouge dont la commercialisation fait un bond de 9,5 % sur les six premiers mois de 2025. Car l’œuf connaît aussi une diminution de son prix de vente depuis 2023. Pour maintenir cette dynamique, le président du Synalaf, Benoît Drouin, interpelle la distribution à « agir sur le prix de vente au consommateur » tout en assurant une juste rémunération aux éleveurs.
Les exportations également ont repris des couleurs. Elles sont reparties « à la hausse en 2024 à + 6 % par rapport à 2023 », avec en tête la Belgique pour deux tiers des exportations.
Mais si l’on regarde en arrière, le niveau de production de 2019 avant covid des volailles fermières Label rouge n’était pas atteint en 2025, en retrait de 10 % (- 6% en poulet) sur six mois. C’est « une nouvelle dynamique encourageante et un large potentiel encore à exploiter pour retrouver le niveau de production de 2019 », conclut le Synalaf.