Aller au contenu principal

« Le diagnostic carbone est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques »

Agriculteur à Coubert, en Seine-et-Marne, Charles Lemarié cultive 165 hectares de blé tendre, betteraves, lin fibre et colza, ainsi que 7 hectares d'asperges blanches en vente directe. Il voit le diagnostic carbone comme un moyen de mesurer si son exploitation consomme ou stocke du carbone.

Charles Lemarié : "J'ai fait évoluer mon système et j'espère que cela se verra dans le diagnostic carbone."
Charles Lemarié : "J'ai fait évoluer mon système et j'espère que cela se verra dans le diagnostic carbone."

« Je vais bientôt effectuer le bilan carbone de mon exploitation avec ma coopérative. Valfrance a décroché une enveloppe dans le cadre du dispositif 'Bon diagnostic carbone' de l’Ademe, qui prend en charge 90 % du coût du diagnostic lorsqu’on est jeune agriculteur.

Ce diagnostic prend du temps, car il faut détailler toutes ses pratiques sur les trois dernières années. La démarche ne me coûte que 300 euros, alors je trouve que ça vaut le coup. En revanche, s’il avait fallu débourser 2 000 euros pour ça, je ne l’aurais pas fait. Là, je pense que c’est une bonne occasion de faire le point sur mes pratiques et de voir si je consomme ou si je stocke du carbone.

J’espère avoir la réponse : depuis mon installation, j’ai fait évoluer mon système. Je pratique le semis direct et j’ai l’habitude de semer des couverts. Ces pratiques génèrent des économies de charges importantes et améliorent la vie du sol. Je pense que je stocke de la biomasse mais le diagnostic carbone va quantifier tout cela et je vais peut-être identifier des voies de progrès que je n’ai pas en tête. Par contre, je ne veux pas que cela soit contraignant pour mon système. Notre métier est déjà assez compliqué et il n’est pas question d’en rajouter.

Je ne fais pas ce diagnostic par motivation financière. Bien sûr, si je peux ramener du revenu en valorisant l’existant par la vente de crédits carbone, je ne suis pas contre, mais à court terme je n’y compte pas. Le plus important, c’est que mon exploitation tourne. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Déchargement d&#039;un camion d&#039;ammonitrate à la ferme. Livraison d&#039;engrais azoté en big bag sur une exploitation agricole. Manutention avec un chargeur Manitou. Fertilisant ...</em>
Engrais azotés et taxe carbone : la France confirme son intention de trouver des solutions pour « annuler l’impact du MACF » en céréales

Les élus de la FRSEA Occitanie ont alerté le président de la République le 12 novembre sur les conséquences de la mise en…

<em class="placeholder">Equipement / pulvérisation / pulvérisateur tracté Hardi Commander/ traitement (désherbage) d&#039;une céréale (blé, orge) en post-levée (stade deux à trois feuilles). ...</em>
Nouveautés en cultures : un herbicide complet sur céréales et un insecticide contre les doryphores

Variétés de maïs, herbicides céréales, biostimulants, insecticides, OAD… voici une sélection des nouveautés récentes en…

<em class="placeholder">Sylvie Daguet, agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir.</em>
Eure-et-Loir : « Nous nous sommes formés en famille pour redonner un cap à l’exploitation »
Sylvie Daguet, est agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir. Face aux difficultés, elle a embarqué toute la famille dans une…
<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Emmanuel Noizet, agriculteur à Ambly-Fleury (Ardennes), dans champ de maïs</em>
Érosion des sols : « J’ai fait installer trois fascines pour retenir la terre dans les parcelles en pente »
Les ravines ne sont quasiment plus qu’un mauvais souvenir chez Emmanuel Noizet, agriculteur à Ambly-Fleury (Ardennes). L’…
<em class="placeholder">Cinq personnes à une table travaillant sur des papiers administratifs. </em>
Aide au répit administratif de la MSA : « ça m’a permis de rattraper mon retard et de m’organiser »

Agriculteur en Haute-Vienne, viticultrice dans l’Aude, éleveur dans la Creuse : Ils ont eu recours à l’aide au répit…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures