Comment réagir face à une hausse brutale des taux de cellules
Voici la démarche mise en place dans un élevage d’une soixantaine de vaches pour comprendre et stopper la dynamique d’infection. Un troupeau dont la situation cellulaire s’était rapidement dégradée malgré des conditions d’élevage correctes.

Les bactéries responsables des mammites sont communément classées en deux catégories. D'une part, les bactéries dites environnementales (Streptococcus uberis, Escherichia coli), abondantes sur la litière et plus généralement dans le milieu où vivent les vaches. Les contaminations se réalisent alors entre les traites. D'uatre part, les bactéries dites de traite (Streptococcus agalactiae, Staphylococcus aureus), vivant sur la peau des trayons ou à l’intérieur des quartiers infectés. C’est dans cette catégorie que l’on rencontre les germes contagieux qui profitent de la traite pour se répandre dans le troupeau. L’exemple suivant, dans un élevage d’une soixantaine de vaches en traite robotisée, montre pourtant que cette différenciation n’est pas toujours très pertinente.