Passer le cap du traitement sélectif au tarissement
Une démarche pédagogique innovante pour mettre en place le traitement sélectif au tarissement est proposée par la chaire AEI. Objectif : convaincre de son intérêt et prévenir les nouvelles infections.
Avec six vaches sur dix saines au moment du tarissement, la situation actuelle ne justifie plus la mise en place d’un traitement antibiotique systématique au tarissement.
©
J.-M. Nicol
Trois vaches juste taries. L'apparition de nouvelles infections dépend avant tout des conditions de logement pendant le tarissement.
©
J.-M. Nicol

Nathalie Bareille, Oniris. « L'objectif est de bien identifier les situations à risques pour sécuriser l'éleveur dans sa décision, et d'accompagner le changement de pratiques. »
©
Oniris

Aujourd’hui, quatre vaches sur dix ont au moins un quartier infecté au moment du tarissement. Avec six vaches sur dix saines, la situation actuelle ne justifie plus la mise en place d’un traitement antibiotique systématique au tarissement : le traitement sélectif est recommandé. Une étude réalisée en 2015 montre que l’absence d’antibiotiques n’induit pas plus de nouvelles infections pendant la période sèche. Les résultats économiques peuvent même être améliorés lorsque le traitement sélectif est associé à des pratiques préventives. Et pourtant la majorité des vaches sont encore traitées le jour du tarissement avec un antibiotique.