Les initiatives de toastage se multiplient
Le toastage de protéagineux intéresse de plus en plus d’éleveurs. Les retours sont plutôt bons et les résultats des expérimentations sont très attendus.






La recherche d’autonomie alimentaire et de traçabilité, les démarches de lait sans OGM et l’essor du bio amènent de plus en plus d’éleveurs à produire des protéagineux. Utilisés crus, ceux-ci sont toutefois mal valorisés, car une grande partie des protéines est dégradée dans le rumen. Une piste est de les cuire par toastage pour protéger les protéines de la dégradation ruminale, permettant leur assimilation dans l’intestin et améliorant la valeur PDIE et PDIA. Depuis trois ans, les projets de toastage se multiplient donc. En Vendée, à l’initiative d’éleveurs laitiers du Grapea-Civam, la Cuma Défis 85 a acquis en 2015 un toasteur de la marque italienne Mecmar, au débit de 1,5-2 t/h, complété par un système de ventilation. L’ensemble est installé sur une remorque agricole qui se déplace sur neuf points de toastage. Vingt-trente éleveurs l’utilisent pour 350 t/an de graines, surtout de féverole, un peu de pois et de lupin.