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Le règlement bio pose problème pour les veaux non sevrés

Dans quelques cas, il faudra délocaliser les veaux et leur amener le lait, avec pour conséquences : un investissement et plus de travail.
Dans quelques cas, il faudra délocaliser les veaux et leur amener le lait, avec pour conséquences : un investissement et plus de travail.
© C. Pruilh - Archives

Le nouveau règlement européen bio modifie plusieurs règles pour l'élevage de bovins. En France, le principal point bloquant est l'obligation d'un « accès à un espace extérieur au plus tard à 6 semaines sauf en période hivernale lorsque les animaux ont accès aux pâturages pendant la période de pacage et que les installations d’hivernage permettent aux animaux de se mouvoir librement ... » L’administration distingue les bâtiments certifiés avant le 1er janvier 2022 et ceux qui feront l’objet d’une nouvelle certification (conversion ou installation) après cette date. Pour les bâtiments déjà certifiés, l’espace doit être découvert sur au minimum 5 % de la surface extérieure. Pour les nouveaux bâtiments certifiés, c'est 50 % minimum. Il sera autorisé de faire des toits rétractables qui couvriraient intégralement la courette en cas d’intempérie.

Plus de travail s'il faut délocaliser les veaux

Cette distinction permet d'éviter aux agriculteurs déjà certifiés bio des investissements, notamment pour récupérer les jus. « Dans la plupart des cas, les bâtiments sont aménageables : on ouvre une porte qui donne sur une courette ou sur un paddock de prairie. Mais dans certains élevages, on ne peut pas à cause d'une route, d'un talus... Il faut alors délocaliser les veaux, dans des igloos par exemple. Le problème, c'est qu'il faut amener le lait aux veaux. Ce sera plus de travail pour l'éleveur », expose Jean-Pierre Monier, de la chambre d'agriculture de la Loire. Autre solution : passer en vaches nourrices si on a des box avec accès à l'extérieur.

Rédaction Réussir

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