Aller au contenu principal

Le prix du lait bio se redressera fin 2022

Quelques laiteries du Grand Ouest, liées à l’OP transversale Lait bio Seine et Loire, ont annoncé une hausse du prix pour le quatrième trimestre, qui permet à minima d’atteindre un prix de base 2022 au niveau de l’année 2021. Mettant fin à la légère érosion du prix du lait bio de ces derniers mois.

© C. Pruilh

L’OP Lait bio Seine et Loire bataille pour obtenir une hausse du prix du lait bio pour les 480 fermes bio du Nord-Ouest qu’elle représente (engagées avec six laiteries : Lactalis, Danone, Sill, Olga, Montsûrs et Saint Père). « Aujourd’hui, il manque 70 €/1 000 l au prix du lait bio : 30 €/1 000 l pour faire face à la sécheresse et de 40 € pour faire face à l’inflation. Et nous continuons de défendre la prise en compte de l’indicateur Prix de revient moyen du Cniel (529 €/1 000 l pour des clôtures au 31 mars 2021) », précise l’OP lait bio Seine et Loire.  

Des hausses qui ne sont pas à la hauteur des besoins

Etant donnée la conjoncture sur les marchés laitiers bio – consommation en baisse -, il n’y a pas eu de compromis et d’accord trouvé entre l’OP transversale et les six laiteries. Toutefois, la légère baisse du prix du lait sur le premier semestre 2022 (par rapport au premier semestre 2021) est stoppée.

« Lactalis a décidé d’un +15 €/1000 l sur le quatrième trimestre. Pour l’année 2022, cela donne un niveau de prix de base similaire à celui de 2021, de l’ordre de 469 €/1000 l », indique Ivan Sachet, animateur de l’OP. Même tendance avec la Sill, qui affiche un +10 € lui permettant de pratiquer un prix moyen 2022 de même ordre que 2021 (environ 469 €).

Des négociations encore en cours

Laiterie Saint Père est pour l’instant la seule à faire progresser son prix de base annuel de quelques euros. « Nous sommes encore en discussion pour chercher une revalorisation supplémentaire », pointe l’OP. Pour Olga, Montsûrs et Danone, pour l’instant, le prix 2022 sera à minima au niveau de 2021. « Des négociations sont en cours pour revaloriser le prix de fin d’année », espère l’OP.

Les plus lus

éleveurs devant la ration distribuée à l'auge par la désileuse
« Grâce à la désileuse automotrice en Cuma, nourrir mes 100 vaches laitières me coûte 16 euros les 1 000 litres »

Dans les Côtes-d’Armor, l’EARL du Palais délègue préparation et distribution de la ration des laitières à la Cuma désilage.…

Bétonnière bricolée comme effaroucheur contre les étourneaux pour protéger le silo de maïs.
Un effaroucheur vraiment béton contre les étourneaux
Dans la Manche, Benoît et Flavien Lecler ont recyclé deux anciennes bétonnières pour les transformer en effaroucheurs contre les…
Sébastien Bouvet, éleveur en Ille-et-Vilaine
« En bio, nous visons des vaches à 7 000 litres en système autonome »

Le Gaec le château, en Ille-et-Vilaine, parvient à de bons niveaux de production en bio en misant sur un système fourrager…

Raccourcir l'intervalle entre les deux traites de la journée revêt de nombreux avantages, notamment en termes d'adaptation des horaires pour le salarié.
Travailler dans de bonnes conditions, c'est possible en élevage laitier

L’amélioration des conditions de travail dans les élevages laitiers est un enjeu crucial pour la qualité de vie des…

vaches normandes dans une prairie naturelle
Prairies permanentes : l’assouplissement des règles se confirme

La Bretagne, la Bourgogne, le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Normandie, les Pays de la Loire ainsi que la Corse pourraient…

Une prairie inondée.
Récolte des fourrages : la FNSEA demande aux pouvoirs publics de réagir

Les fédérations de ruminants affiliées à la FNSEA demandent aux pouvoirs publics de mettre en place les promesses sur les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière