Aller au contenu principal

Le prix des matières premières grimpe

Une hausse du coût de l’alimentation des animaux doit être intégrée par les filières françaises dans leur stratégie. © C. Pruilh
Une hausse du coût de l’alimentation des animaux doit être intégrée par les filières françaises dans leur stratégie.
© C. Pruilh

Maïs, blé, orge fourrager, tourteaux... leur prix se renchérit depuis le dernier trimestre 2020. « Cette tendance est amenée à s'installer encore quelques mois selon les analyses de marché », s’inquiètait François Cholat, président du Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (SNIA), dans un communiqué du 6 janvier dernier. Il en résulte une augmentation du coût de l’alimentation des animaux et cette réalité doit être intégrée par les filières françaises dans leur stratégie, malgré le travail des fabricants pour « limiter au maximum le surcoût pour l’élevage français ».

Cette hausse des cotations est liée à plusieurs facteurs. Premièrement, « les bilans mondiaux de soja et du maïs se tendent », souligne l'Institut de l'élevage. L'offre de blé sur le bassin européen est réduite en cette campagne 2020-2021. La récolte de maïs a été relativement décevante dans l’UE. « La production européenne de colza a enregistré une baisse de 4,7 % cette année (-3,3 Mt) », relève le Snia. Et la demande est forte, tirée par la Chine qui a effectué des achats gargantuesques de maïs et qui a augmenté de façon spectaculaire sa demande en soja. Deuxièmement, la Russie met en œuvre un quota à l'export de céréales, et à compter du 15 février des taxes à l'export pour le blé, maïs et orge. Troisièmement, la sécheresse qui touche l’Amérique du Sud menace les récoltes à venir.

Les plus lus

<em class="placeholder">Pulvérisateur ultralocalisé Ara d&#039;Ecorobotix traitant des rumex dans un prairie</em>
« Nous avons traité les rumex en localisé sur 1 400 hectares de prairie »

En Normandie, la Cuma La Pratique fait le bilan d’une année de désherbage ultralocalisé des rumex et chardons avec le…

<em class="placeholder">Aymeric et Eric Gérard conduisent les génisses au robot deux fois par jour pendant une semaine au début de leur lactation.</em>
Robot de traite : « Nous faisons tout pour minimiser le stress des primipares, en Ille-et-Vilaine »
Au Gaec du grand Fleuré, en Ille-et-Vilaine, les associés habituent une quarantaine de génisses au robot de traite en cumulant…
<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Le prix du lait monte encore en France en août alors qu’il baisse dans le nord de l’Europe

Dans l’Union européenne, les prix du lait d’août et septembre montraient les premiers signes de baisse en lien avec la…

tank à lait en élevage
Lait : l’obligation de l’apport total aux OP est-elle un frein ou un atout pour les producteurs ?

Les producteurs de lait adhérents d’une organisation de producteurs (OP) doivent lui apporter tout leur volume de lait. Cette…

<em class="placeholder">Romain Humblot avec vaches montbéliardes</em>
« J’élève moins de génisses et j’allonge les lactations », dans les Vosges

Au Gaec de la Perrière, dans les Vosges, Romain Humblot a défini une nouvelle stratégie de reproduction : moins de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière