Aller au contenu principal

La forme des paddocks est modulable

Au lieu d’opter de façon cartésienne pour des paddocks rectangulaires, pourquoi ne pas adapter la forme des parcelles pour lever le frein lié au nombre d’abreuvoirs.

Au printemps, si vous faites pâturer vos bovins en pâturage continu ou en pâturage tournant sur 2 ou 3 paddocks, vous vous trouvez souvent face à un dilemme : ne pas faucher une partie de la parcelle et accepter des refus, ou faucher en prenant le risque de manquer d’herbe sur pied… « Une des solutions est de redécouper les paddocks en plus petites parcelles et travailler en pâturage tournant dynamique, propose Philippe Loquet de la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loire, en charge du programme Herbe et fourrages, initié par les chambres d'agriculture de la région Centre-Val de Loire. Mais souvent les éleveurs se heurtent à l’approvisionnement en eau de chacun des paddocks… Une des solutions est alors de repenser le découpage et ne plus raisonner en paddocks rectangle ou carré, mais en part de camembert ! »

Un bon moyen pour limiter le nombre d’abreuvoirs à créer

 

 
Dans ce schéma, l’abreuvoir se localise au centre du camembert sur une aire stabilisée avec des copeaux de bois. Le passage d’un paddock à l’autre se fait par cet espace stabilisé. En conditions sèches ou humides, les bovins peuvent restés bloqués et être affouragés sur cette zone centrale.

 

« C’est un peu le même principe que ce que l’on observe en Nouvelle-Zélande avec la salle de traite implantée au centre des parcelles pâturées, poursuit Philippe Loquet. Là-bas cette configuration facilite aussi l’irrigation avec des rampes de 500 m de long qui tournent autour d’un énorme pivot central, en suivant les portions de camembert. »

 

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">pièces de monnaie et billets</em>
Prix du lait 2025 : Sodiaal annonce un objectif de 470 €/1000 l en conventionnel et de 520 euros en bio, après un bon résultat 2024

Après de bons résultats pour l’année 2024 et un prix du lait payé à 492 euros les 1000 litres toutes primes et ristournes…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière