« En bio, nous faisons le pari de vivre à trois avec 80 hectares, 50 vaches et 3 hectares de légumes »
En Vendée, le Gaec La Niro vient d'installer un troisième associé, et d'investir dans un séchoir en grange thermosolaire. Son objectif : faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles sur l'exploitation.

« Nous sommes sur des années de mutations avec une prise de risques économiques, admettent Nicolas, Olivier et Vincent (de gauche à droite). Mais le choix d'être bien dans notre métier de paysan en innovant nous fait accepter d'avoir moins de prélèvements sur ces deux années. »
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Gaec La Niro
La salle de traite a été changée en 2018 pour passer de 2x4 à 2x6 postes avec décrochage automatique.
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V. Bargain
Parce qu’ils manquent de paille, les éleveurs utilisent des copeaux de bois pour pailler des génisses. Ils ont aussi des chaudières à bois. L’agroforesterie les intéresse donc pour leurs approvisionnements, mais aussi pour vendre du bois, pour la biodiversité et pour la lutte contre le changement climatique.
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V. Bargain
Nicolas Blanchard, 39 ans, Vincent Arnaud, 35 ans, et son frère Olivier, 40 ans, sont de ces éleveurs entreprenants qui veulent produire mieux avec moins, avoir un revenu correct, des week-ends et des vacances, travailler en groupe et être le plus autonomes possible pour l’alimentation du troupeau, leurs débouchés et leurs décisions. « Notre objectif n’est pas de faire du volume, mais de produire assez de lait à partir de nos fourrages pour en tirer un revenu », soulignent les trois associés du Gaec La Niro, au Boupère.