En lait bio, des revenus qui vont du simple au triple
Une étude des Cerfrance d’Auvergne-Rhône-Alpes montre de grandes disparités de performance économique au sein des exploitations bio, liées en grande partie au coût alimentaire.


« Vendre du lait dans une filière biologique ne suffit pas à obtenir de bons résultats économiques », révélaient les Cerfrance de l’Alliance Massif central et Synergie Sud-Est lors du dernier Sommet de l’élevage. Une étude portant sur 86 exploitations bio d’Auvergne-Rhône-Alpes (données 2017) montre une très grande diversité de performances. Le groupe a été segmenté selon le ratio valeur ajoutée/produit hors primes, qui mesure l’efficacité économique indépendamment de la taille de la structure, des subventions et des investissements récents. Entre le quart inférieur et le quart supérieur, l’écart d’EBE va du simple au double (67 000 € en moyenne pour 225 500 litres de lait vendu) et l’efficacité économique (EBE/produit brut) grimpe de 20 points (39 % en moyenne). Quant au revenu disponible/UTH, il va du simple au triple (39 000 € en moyenne).