Le « bale grazing » signifie pâturage de balles en anglais. Cette pratique consiste à disposer des balles de fourrage dans les parcelles qui seront parcourues par les animaux ultérieurement. En hiver pour certains d’entre vous, en été pour d’autres.
Le « bale grazing » permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Le bale grazing permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Le « bale grazing » permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Le bale grazing permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Le « bale grazing » permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Le bale grazing permet d'alimenter les vaches dans les prairies lorsque la pousse de l'herbe est restreinte, et d'éviter les passages du tracteur, source de compaction et de dégradation des parcelles.
Je vois énormément d’avantages au bale grazing. Mi-novembre, je place 60 balles de foin sur 30 hectares de prairies selon un plan prédéfini. Je tâche d’en prévoir suffisamment pour nourrir 40 à 45 vaches taries durant les deux mois d’hiver en complément du pâturage. Je table sur une consommation de 9 à 10 kg de foin par jour et 3 kg d’herbe pâturée en moyenne. Les taries restent trois jours maximum par parcelle de 1,5 hectare. Je redécoupe les paddocks des laitières en avançant au fil avant. Les vaches commencent toujours par pâturer et je déroule une nouvelle balle à la main chaque jour. Je privilégie des parcelles portantes sur les coteaux et du très bon foin avec le moins d’adventices possible. La perte de foin est estimée à 10 % sur la saison mais cette matière organique est restituée au sol. Et de toute façon, j’assume complètement cette perte de fourrage car, au final, l’économie permise est énorme entre le carburant et le temps passé (pas de paillage, curage, rabotage, épandage d’effluents). Sans compter qu’au niveau sanitaire, les bêtes ont un bien meilleur poil que si elles étaient restées en bâtiment.
J’ai voulu tester deux ou trois fois le bale grazing sur différentes parcelles pour alimenter une trentaine de vaches taries et génisses de septembre à décembre. Mais avec mes terres argileuses, cette technique ne s’y prête pas du tout. Mes prairies sont situées en zones humides le long de l’estuaire de la Gironde. Les vaches abîmaient trop la parcelle, elles traînaient le fourrage partout et il y avait beaucoup de gaspillage. De plus, le foin avait tendance à ramener des adventices indésirables qui grainaient sur les prairies et dégradaient la flore. Je ne recommencerai pas l’expérience.
Je pratique le bale grazing en été avec un lot d’une vingtaine de génisses qui pâturent sur un îlot situé à 5-6 km de l’exploitation. J’apprécie surtout le côté « pratico-pratique » de cette technique. Je fauche l’herbe pour faire du foin et je laisse carrément les bottes sur place à la récolte. Cela m’évite des allers-retours pour transporter le foin et je n’ai pas besoin de tracteur pour distribuer. Les bottes sont prédisposées sur les parcelles, les génisses pâturent au fil avant et consomment les bottes. Selon la disponibilité en herbe, le bale grazing peut s’étaler sur un mois. Cette année, avec l’été pluvieux, il y a eu un peu de gaspillage au niveau du contour de la botte, mais globalement les pertes restent relativement limitées.
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