Coproduits : Parvenez-vous encore à vous approvisionner en pulpes surpressées ?
L’offre en pulpes surpressées s’est réduite ces dernières années notamment en raison de la baisse des surfaces et des rendements des betteraves sucrières et de la concurrence avec les méthaniseurs. L’approvisionnement pour les élevages non-planteurs n’est plus forcément garanti.
Excès de sucre sur le marché mondial, fin des néonicotinoïdes, baisse de rendement, concurrence accrue des méthaniseurs... expliquent la réduction des tonnages de betteraves sucrières et donc de la disponibilité en pulpes surpressées pour alimenter les troupeaux.
Excès de sucre sur le marché mondial, fin des néonicotinoïdes, baisse de rendement, concurrence accrue des méthaniseurs... expliquent la réduction des tonnages de betteraves sucrières et donc de la disponibilité en pulpes surpressées pour alimenter les troupeaux.
Excès de sucre sur le marché mondial, fin des néonicotinoïdes, baisse de rendement, concurrence accrue des méthaniseurs... expliquent la réduction des tonnages de betteraves sucrières et donc de la disponibilité en pulpes surpressées pour alimenter les troupeaux.
OUI. Je ne suis pas coopérateur mais je peux encore commander le volume intégral correspondant aux besoins de mes 80 laitières, soit 400 tonnes. Avec le transport, les pulpes surpressées me reviennent à 34-35 €/t. L’exploitation se trouve à 35 km de la sucrerie de Sainte-Emilie. Avec une surface limitée à 40 hectares, mon système fourrager est clairement dépendant de ce coproduit. Les laitières en reçoivent 3 à 4 kg MS par jour. Pour l’instant, j’ai de la chance, l’accès aux pulpes reste possible. Si un jour, ce n’est plus le cas, j’achèterai du maïs sur pied à des céréaliers car je n’ai pas suffisamment de surface.
Gautier et Etienne Decherf, éleveurs dans le Nord
OUI MAIS pour continuer à pouvoir nous approvisionner en pulpes, nous avons dû devenir coopérateurs Tereos. Nous allons réaliser notre première récolte cet automne. Nous avons emblavé 5,5 hectares, le minimum pour un contrat de 500 t. Nous n’en avions jamais cultivées auparavant. Mais nous avons bénéficié de l’accompagnement de techniciens locaux. C’est une contrainte supplément pour nous, mais nous estimons que les pulpes apportent vraiment une plus-value en diversifiant les sources énergétiques de la ration de nos 100 vaches à 11 500 kg. Et puis, nous sommes dans une région où nous pouvons bénéficier de ce coproduit local de qualité, alors nous avons franchi le pas.
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