Agrial travaille son référentiel pour le lait bio
La coopérative comptait 294 exploitations bio fin 2019, pour 100 millions de litres de lait collectés, soit 340 000 litres par exploitation en moyenne. Agrial travaille un plan protéine origine France.
La coopérative comptait 294 exploitations bio fin 2019, pour 100 millions de litres de lait collectés, soit 340 000 litres par exploitation en moyenne. Agrial travaille un plan protéine origine France.
La particularité d'Eurial est d'être la branche lait d'Agrial, coopérative polyvalente fabriquant aussi de l'aliment du bétail. « L'objectif de la coopérative est d'étoffer pour l'hiver prochain une gamme complète d'aliments du bétail et de matières premières 100 % françaises, notamment protéiques, à des tarifs compétitifs, indique Bruno Martel, président du Conseil métier lait de vache biologique chez Agrial. En lait de vache bio, on a encore une dépendance au soja bio importé (origine Europe et Asie). »
Bruno Martel estime que « la ferme laitière bio française actuelle correspond déjà bien aux attentes des consommateurs. Il faut donc rester sur un modèle de ferme familiale de 50 à 60 vaches en moyenne, avec des troupeaux de 100 à 150 vaches maximum. Avec beaucoup d'herbe pâturée ».
Des bilans carbone pour tous
Pour éviter une crise de confiance du consommateur, « il faut déjà montrer ce que l'on fait. Nous avons réalisé une vaste consultation de nos adhérents lait de vache bio et nous en tirons des indications sur nos pratiques. Par exemple, sur le volet pâturage, nos adhérents bio font pâturer en moyenne 265 jours par an ».
L'objectif est que chaque exploitation laitière bio réalise un bilan carbone avec un diagnostic Cap2ER mieux renseigné sur la partie stockage du carbone, qui est un atout important dans les systèmes bio. « Et nous accompagnerons les plans d'actions pour améliorer les bilans. » Agrial et la région Pays de la Loire financent les diagnostics et le suivi des plans d'actions.
Autre exemple, par rapport à la problématique « médicaments », Agrial a démarré les formations pratiques en élevage, sur le bien être animal, l'écornage et les médecines alternatives. Enfin, pour les effluents, « nous avons engagé une réflexion sur l’utilisation et la gestion de ceux-ci, notamment les effluents issus de troupeau conventionnel. À l’issue de cette analyse, nous prendrons des orientations sur ce sujet important. »