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Tendances : dur, dur de trouver du blé…

Blé tendre : marché en pause

Après une semaine qui a été particulièrement dynamique en termes d’activité commerciale, le marché connaît actuellement un certain plafonnement des cours, avec un niveau d’affaires plus faible, faute de marchandises disponibles. Les cotations, plutôt haussières la semaine passée, ont maintenant tendance à plafonnement. La demande des utilisateurs du nord de la Communauté européenne est moins pressante, même si l’on voit toujours quelques fabricants d’aliments du bétail belges ou néerlandais encore aux achats. La situation en Europe centrale est toujours préoccupante, malgré la résorption progressive des inondations.

Après le coup de chaud provoqué par les achats nord UE, les opérateurs s’attendent éventuellement à ce que le portuaire prenne le relais. En effet, après le retour de la Tunisie, c’est l’Egypte qui a lancé un appel d’offres (environ 120.000 t) concernant des marchandises d’origines nord américaines et européennes. Mais la nouvelle envolée de l’euro pourrait peser lourd dans la balance…

Le marché intérieur est quant à lui modérément actif, avec des vendeurs très attentifs, mais qui souhaitent profiter au maximum de la situation.

En nouvelle récolte, la situation est très calme, on «bricole» gentiment et les cours restent de marbre.

L’Office national interprofessionnel des céréales (Onic) a fait paraître ses derniers chiffres concernant la situation de nos exportations au 1 er mars 2006, après huit mois de campagne 2005/2006. Nos exportations de blé tendre atteignent donc 9,59 Mt (contre 10,14 Mt au 1 er mars 2005), dont 6 Mt sur l’UE à 25 (contre 5,64 Mt) et 3,59 Mt sur les pays tiers (4,5 Mt). Les exportations d’orge atteignent 3,26 Mt (contre 3,16 Mt au 1 er mars 2005) dont 2,68 Mt sur l’UE à 25 (2,76 Mt) et 573.000 t sur les pays tiers (392.000 t). Quant aux sorties de maïs, elles sont de 4,13 Mt au 1 er mars 2006 (contre 4,92 Mt), dont 4,10 Mt (4,90 Mt) sur l’UE à 25 et 33.000 t (17.000 t) sur les pays tiers.

Les importations de blé tendre représentent 72.000 tonnes, contre 98.000 tonnes l’année dernière à la même époque.

Blé dur : fermeté confirmée en AR

Concernant l’ancienne récolte, une certaine agitation est encore sensible sur Port La Nouvelle, dans le cadre de couvertures de contrats passés avec l’Algérie. L’activité a par contre faibli sur La Pallice. Les cours ont tendance à se raffermir cette semaine encore, en raison de la rareté de la marchandise encore disponible. En nouvelle récolte, c’est le calme plat ; les cotations sont nominalement reconduites.

Orge mouture : sans relief

Même si l’on observe quelques situations de fermeté des cours dans certaines régions en sympathie avec le blé, le marché des orges fourragères reste tout de même encore assez calme et délaissé.

Orge de brasserie : inerte

Marché encore peu animé cette semaine avec des cours sans grande évolution par rapport à la semaine passée.

Maïs : plafonnement

Activité légèrement retombée dans le Sud-Ouest, avec des cours qui se recroquevillent faiblement. Il faut dire qu’ils avaient très fortement progresser, ce qui a refroidi les ardeurs des utilisateurs. Situation presque similaire en nord Loire, avec une physionomie qui tend à se retourner et un plafonnement, voire un repli des cours, qui avaient eux aussi atteint des sommets.

Protéagineux : hausse en pois

Un regain de demande, dans un contexte de fin de campagne où l’offre fait défaut, a fait progresser les prix des pois. L’ensemble des régions a marqué la hausse et l’on signale des affaires sur tout le territoire français. Le retour de la demande s’est toutefois atténué en milieu de semaine.

En féveroles, l’activité est toujours très faible. Les prix en alimentation animale amorcent un nouveau recul au départ de la Marne.

Oléagineux : rétention de colza en NR

Quelques échanges de colza sur l’ancienne campagne se traitent alors que les producteurs font de la rétention en la nouvelle récolte. La hausse du pétrole devrait entraîner un regain de demande en graine de colza. Le tournesol, quant à lui, peine toujours à enregistrer la moindre affaire.

Tourteaux : baisse en soja

La baisse sur le marché de Chicago et celle du billet vert ont entraîné un regain d’intérêt sur les tourteaux de soja qui se sont bien échangés pour des livraisons toute période. En colza, un intérêt est apparu sur les six mois à venir. Côté tournesol, les consommateurs l’ont totalement délaissé.

Déshydratés : RAS

Le calme se poursuit cette semaine sur le marché des produits déshydratés. Les échanges sont quasi inexistants, en pulpes de betterave comme en luzernes déshydratées. Tous les cours sont reconduits.

Issues de meunerie : nouveau recul

Les cours des sons se tassent encore un peu plus cette semaine. La demande est faible sur Paris comme sur l’ensemble du territoire.

PSC : cours fermes en corn gluten feed

Les ventes récemment enregistrées en corn gluten feed confèrent une certaine fermeté au marché. En citrus, les échanges se limitent à de petites affaires sur le rapproché. Les cours sont stables.

Légumes secs : invariablement inerte

Le marché n’évolue pas depuis la semaine dernière. Les prix n’observent dans l’ensemble que peu de variations. Les échanges sont limités. On note des ventes importantes de lentilles canadiennes vers l’Amérique latine entraînant une fermeté sur ces produits.

Graineterie : accalmie

Après une courte période de reprise, on assiste à une nouvelle pause. Toutefois, le retour d’activité de l’oisellerie est confirmé, le spectre de la grippe aviaire semblant reculer. Les échanges devraient donc reprendre. Concernant les prix, on signale une baisse des vesces.

Graines fourragères : activité moyenne

Une petite demande en lotier conjuguée à une offre limitée a suffit à faire grimper la cotation de 5 euros. En ray grass anglais, les incertitudes concernant les surfaces ont généré un petit mouvement haussier. Le volume d’affaires reste toutefois limité.

Pailles et fourrages : sans changements

Pas de variations depuis la semaine dernière. Le marché est très calme. Les opérateurs ont de moins en moins besoin de ces produits avec le retour des températures printanières. En foin de Crau, les échanges sont limités.

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