BLÉ TENDRE
La parité euro-dollar et les problèmes d'emblavement entraînent la fermeté des céréales

Les prix sont globalement haussiers sur la semaine en blé tendre, en raison de la baisse de l'euro face au dollar et des inquiétudes sur les productions australiennes et les semis en mer Noire. Mais la volatilité a été élevée, les fonds ayant été actifs sur les marchés à termes, prenant position à l'achat. Dans ce contexte, l'activité est calme sur le marché hexagonal, que ce soit en portuaire ou sur l'intérieur. Les vendeurs ne sont guère promptes à lâcher leurs marchandises. On observe une baisse des primes, conséquence du manque de compétitivité du made in France. Le Conseil International des Céréales (CIC) a publié son rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiale le 24 septembre. La production mondiale de blé est évaluée à 727 Mt, en hausse de 7 Mt par rapport au mois d'août, en raison de meilleures productions en Russie et dans l'UE. Notons que les moindres disponibilités en maïs engendreraient une hausse de la demande mondiale en blé fourrager. Néanmoins, les stocks mondiaux sont évalués à 211 Mt, en progression de 5 Mt par rapport à août, du fait de l'augmentation de la production. Selon le vice-premier ministre russe Arkady Dvorkovich, le gouvernement du pays travaille sur une baisse de la taxe à l'exportation de blé. Le nouveau mécanisme de calcul pourrait être le suivant : elle s'élèverait à 50 % du prix douanier du blé moins 6.500 roubles/t, contre 5.500 roubles/t actuellement. La valeur minimale de la taxe s'élèverait à 10 roubles/t, contre 50 roubles/t actuellement.