Aller au contenu principal

Alimentation animale
La nutrition animale affirme ses contributions à la biosécurité

Avec l’édition des “Contributions de la nutrition animale à la biosécurité”, les fabricants d’aliments français partagent leurs recommandations et donnent de la visibilité à leurs travaux collectifs.

© Pixabay

Sensibiliser, partager les recommandations établies et donner de la visibilité aux travaux de la nutrition animale : voici les trois enjeux du premier document de 47 pages, intitulé “Contributions de la nutrition animale à la biosécurité”. Édité par le Comité biosécurité de la filière, il a été présenté lors du récent symposium de Tecaliman à Nantes. Entre la réception des matières premières et la livraison des aliments en élevage, l’usine et ses camions doivent, pour le moins, éviter toute propagation mais peuvent, aussi, comme le montrent les travaux et recommandations de Tecaliman, sécuriser le niveau de biosécurité. L’idée, émise au printemps 2018 par les syndicats Coop de France Nutrition animale et Snia (syndicat national de l’industrie de la nutrition animale), est de centraliser les démarches, de collecter les recommandations déjà éditées et d’engager des travaux de façon collective, transversale et spécifique à son métier. D’où la création du Comité biosécurité avec Oqualim, Qualimat, Qualimat Sud-Est, Qualimat Sud-Ouest et Tecaliman. Les alertes bactériennes par exemple aux salmonelles (comme salmonelle “Kentucky” intégrée le 1er août 2018 dans la liste des dangers sanitaires de 1re catégorie) et les alertes au virus comme l’influenza aviaire ou, encore plus proche, la fièvre porcine africaine (FPA), confirment l’intérêt de démarches collectives.

Étendre l’HACCP à l’environnement de l’usine

Étendre l’HACCP (système d’analyses des dangers et points critiques pour leur maîtrise) des produits et des process à l’environnement de l’usine constitue l’une des premières clés pour intégrer la biosécurité en usine : plan de circulation, collaborateurs, prises d’air, environnement… En plus des concepts et des principes, le premier document du Comité Biosécurité donne quelques exemples concrets : entretenir les abords de l’usine, définir un plan de lutte contre les nuisibles, interdire la circulation sur les fosses de réception des matières premières, restreindre l’accès au site, réserver l’accès au pont-bascule à des camions visuellement propres, prévoir un parking différent pour les camions à risques (animaux vivants, équarrissage…), empêcher les camions et les voitures de passer ou de stationner devant les prises d’air de l’usine si celles-ci ne sont pas suffisamment en hauteur…

 

 

 

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne