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La filière blé dur mobilisée pour optimiser l’offre française de grains et produits finis

La filière blé dur s’investit dans un outil inédit de recherche, la Plateforme blé dur. Celle-ci fédère sélectionneurs, producteurs, coopératives, industriels, mais aussi les acteurs de la recherche (Inra, Arvalis et Actia) et de l’enseignement supérieur. Elle entend « développer une production plus compétitive et de qualité au travers d’une logique d’agroécologie », selon un communiqué. Des projets de recherche sont déjà en cours de dépôt. L’enjeu ? Conforter les positions françaises sur le marché domestique des pâtes, mais aussi du blé dur à l’international, qui capte 2/3 des volumes. « Les industriels se mobilisent sur ce nouvel élan », commentent les fabricants de semoules, couscous et pâtes, saluant ce projet d’« éco-conception d’une filière pour encore mieux satisfaire le consommateur français qui fait confiance depuis des décennies à l’innovation et à la qualité des grandes marques nationales ».
La sélection doit chercher à se jouer de la météo
En amont, les semouliers et pastiers s’investissent dans l’orientation de la sélection, avec la création en 2010 de l’Observatoire de la qualité des variétés. Ses travaux aboutissent notamment à la diffusion chaque année de la liste des Variétés recommandées. Cette sélection vise à « communiquer à l’ensemble des acteurs de la filière les besoins des industriels », a rappelé Jean-Pierre Hardouin, agronome consultant auprès des syndicats. L’édition 2013, présentée le 31 janvier à Paris, comptabilise 10 élues dont 4 nouvelles par rapport à la version 2012. Pour la suite, alors que l’année a confirmé « un fort impact des conditions climatiques », « les travaux de recherche et de sélection doivent être orientés sur les critères de moucheture, de mitadinage et de qualité sanitaire, afin d’amortir les effets des aléas climatiques et de sécuriser la qualité des productions », invite l’observatoire des qualités.