Allégation – une législation plus souple que redouté, mais juste pour 6 ans
Le projet de règlement instaurant des profils nutritionnels que Bruxelles devait présenter le 20 février aux experts européens, proposerait finalement pour le pain un système de réduction progressive des seuils autorisant les allégations sans information relative à la teneur en sel. Le seuil serait fixé à 700 g pour les six premières années d’application de la législation, pour passer ensuite à 400 g. « Ces 700 g correspondent à 21,7 g de sel par kilo de farine, indique Pierre-André Masteau, directeur général de l’ANMF. Les recommandations étant de 18 g/kg », cette législation ne poserait pas de problème majeur. « A 400 g en revanche, on tomberait à 12,4 g/kg », ce qui deviendrait très difficile à gérer pour les boulangers.