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L’abricot vise la qualité

La recrudescence des bioagresseurs et la volonté de garantir la qualité des fruits auprès de la distribution et du consommateur ont fait l’actualité de la journée AOPn Pêches et abricots de France.

© RFL

En juillet dernier, sur le site de Saint-Gilles SudExpé, a dressé un bilan phytosanitaire dans les vergers d’abricots, à l’occasion pour la journée AOPn Pêches et abricots de France. Il appparaît que la saison a été marquée par une recrudescence des bioagresseurs . « La protection fongicide a été dans son ensemble facile cette année », précise Valérie Gallia, en charge des essais phytosanitaires à SudExpé. « Cela a été bien plus délicat avec l’enroulement chlorotique qui reste problématique. Des dégâts de bactériose ont aussi été observés sur de nombreuses parcelles, et pas toujours avec des symptômes classiques. La pression tordeuse a pris de l’ampleur début juillet, et l’on commence à avoir des dégâts de cicadelle. Il faut également noter le passage éclair de criquets, observés sur pêche-nectarine plus qu’abricot toutefois, et nous voyons également beaucoup de forficules, avec une intensité plus forte et plus tardive que la normale », résume Valérie Gallia.

Tester à blanc le plan Qualité abricot

 Côté marché, les nouvelles étaient plutôt bonnes sur un marché équilibré. « Mais nous entrons maintenant dans un contexte de campagne différente, suite à l’épisode de grêle en Rhône-Alpes qui a mis à terre environ 13 000 tonnes d’abricot », a mentionné Marie-Josée Etienne, responsable qualité de l’AOPn. La campagne 2019 permet également de tester à blanc le plan Qualité abricot qui vise à « produire mieux et mieux mesurer la qualité », détaille Marie-Josée Etienne. Pour cela, l’AOP travaille sur un indicateur basé sur trois critères : la performance agronomique, la qualité gustative et la tenue. L’AOP a déjà établi deux fiches – sur le déclenchement de la récolte et une autre sur la marbrure et les conseils pour limiter son développement – et travaille avec le CTIFL sur un indicateur qualité gustative, classé en fonction de quatre critères : le jus, les arômes, le sucre et l’acidité. Cet indicateur est déjà testé dans six plateformes de la distribution, mais aussi dans huit stations de conditionnement et au CTIFL. Le bilan sera présenté en fin de saison, après corrélation de cet indicateur avec d’autres critères de mesures connus (fermeté, taux de brix…). « Notre objectif est qu’il devienne une garantie et permette un classement en trois catégories : qualité inférieure, qualité intermédiaire et qualité premium. C’est un message fort envoyé à la fois à la distribution et aux consommateurs », conclut Marie-Josée Etienne.

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