Un désamour de la pomme de terre chez les Français ? La filière fait le triste constat d’une érosion de la consommation de pommes de terre fraîche depuis des années, avec un décrochage encore plus important durant la campagne 2021-2022. Pourtant, « la pomme de terre devrait plutôt apparaitre comme une “valeur refuge”, réconfortante, roborante, familiale, tout le monde l’aime, elle reste le légume préféré des Français, et pourtant, ils en cuisinent moins» , note le CNIPT dans Pomme de terre Hebdo du 1er décembre.
« Dans ce contexte, et puisqu’il ne s’agit pas d’un désamour, la filière s’interroge sur la perception de valeur que les Français accordent à la pomme de terre afin de comprendre les raisons de cette désaffection. »
Une étude exclusive dévoilée lors de l'assemblée générale du 11 janvier
Pour répondre à cette question contradictoire, le CNIPT a commandé à l’Obsoco un sondage exclusif sur la perception de valeur et à IRI une étude comparative sur les évolutions de consommation des pommes de terre fraiches et de produits qui leur sont concurrents.
Les résultats seront dévoilés lors de l’assemblée générale du CNIPT le 11 janvier à Paris, avec Guénaëlle Gault, directrice générale de l’Obsoco, et Emily Mayer, directrice Business Insights chez IRI. Seront aussi abordées les grandes évolutions de l’alimentation des Français et la perception de la valeur des produits alimentaires (dont santé, environnement, convictions, arbitrages dans les dépenses du budget de plus en plus contraint), ainsi que les principaux chiffres et évolutions des dépenses alimentaires des Français (par IRI). La question du rôle et de la place de la pomme de terre dans l’alimentation sera également posée : plat principal, accompagnement ?
