Aller au contenu principal

La marque Vrai interroge les consommateurs et les producteurs

Pour repositionner sa marque bio Vrai, Triballat Noyal a organisé une consultation pour répondre « aux vraies questions » des consommateurs et des producteurs.

L’objectif en 2021 sera de répondre à toutes les questions posées. © Vrai
L’objectif en 2021 sera de répondre à toutes les questions posées.
© Vrai

Du 1er juin au 31 juillet 2020, la marque de produits laitiers bio Vrai a ouvert une consultation grand public sur la plate-forme web Lesvraiesquestions.com. Consommateurs, producteurs et salariés étaient invités à poser des questions et exprimer leurs remarques et suggestions sur les produits laitiers Vrai (ultra-frais de vache, brebis et chèvre, fromages, crème fraîche). « Triballat Noyal est pionnier des produits laitiers biologiques, rappelle Sonia Jolly, chef de groupe Bio chez Triballat Noyal. Mais les attentes des consommateurs évoluent, la concurrence sur le bio est de plus en plus forte et nous avons voulu avoir une approche collaborative pour coconstruire le futur de la marque et répondre aux nouvelles attentes sociétales. » En deux mois, la plateforme a recueilli 200 questions et 1 300 contributions. Les thèmes les plus abordés étaient les emballages (formats, plastique…), le bien-être animal (modes d’élevage, devenir des mâles…), les garanties de la bio (origine du lait, ingrédients, additifs…), l’impact environnemental de la marque et la rémunération des producteurs. La marque apportait une réponse aux questions les plus plébiscitées. « Sur la rémunération, nous avons expliqué les mécanismes de fixation des prix selon les coûts de production, la saisonnalité, le marché… précise Arnaud Ménard, responsable amont chez Triballat Noyal. Nous avons aussi rappelé ce que nous faisons mais ne disions pas forcément, comme le travail avec les OP, le sourcing français, les chartes de bien-être animal, l’accompagnement des producteurs… ».

Des engagements pour rajeunir la marque

L’objectif pour la suite est de coconstruire un nouveau plan d’action et de nouveaux engagements. Des ateliers seront organisés en décembre avec les producteurs, les salariés et des consommateurs pour parler du positionnement de la marque et des moyens de la rajeunir. Des évolutions devraient aussi être apportées assez rapidement sur les produits, pour répondre notamment à une attente de grands conditionnements. En brebis, neuf millions de litres de lait bio sont collectés auprès de 50 producteurs en Lozère et 10 en Bretagne. « Tous les producteurs sont associés à l’évolution de la marque, souligne Arnaud Ménard. Nous travaillons ensemble sur un cahier des charges privilégiant une alimentation française, le pâturage, le bien-être animal… tout en restant dans une approche économique raisonnable. » Les contrats pourraient aussi évoluer selon la saisonnalité. Une association de producteurs a par ailleurs été créée en Lozère en février 2020 et la marque l’accompagne dans sa demande de reconnaissance comme OP. Deux projets d’installation en lait de brebis bio sont également en cours. Triballat Noyal prévoit de faire ensuite une pause d’un an pour de futurs développements. « La croissance du marché des produits laitiers bio de brebis est moins soutenue qu’elle n’a été, notamment depuis la crise du Covid qui a amené des consommateurs à privilégier les produits basiques », constate Arnaud Ménard.

Les plus lus

Darius Filipiak, 29 ans, s'est installé dans le Lot après un CS ovin et plusieurs expériences professionnelles en élevage ovin.
« J’arrive à vivre avec mes 250 brebis, élevées en plein air intégral »
Darius Filipiak, 29 ans, passionné par l’élevage de brebis, s’est installé en 2019, à Montcuq dans le département du Lot, avec…
Les éleveurs de brebis laitières des Pyrénées-Atlantiques s'investissent pour trouver des pistes d'adaptation de leur activité face au changement climatique.
Changement climatique : la filière lait de brebis des Pyrénées Atlantiques prend la mesure de l'enjeu
L'interprofession lait de brebis des Pyrénées-Atlantiques dans un projet franco-espagnol à la recherche de pistes pour adapter…
Benoit Toutain, 17 ans et originaire de l'Oise, a été sacré meilleur jeune berger 2024 lors de la finale des Ovinpiades, le 24 février, à Paris.
Salon de l’Agriculture : Le meilleur berger de France 2024 vient de l’Oise
Le champion de la 19e édition des Ovinpiades, Benoît Toutain, est originaire de l’Oise et possède déjà son propre troupeau.
Baptiste Soulat, 27 ans, s'est installé en Haute-Vienne sur l'exploitation paternelle. Passionné par la génétique, il est devenu sélectionneur en Suffolk.
« J’ai concrétisé ma passion pour la génétique et la Suffolk sur la ferme de mon enfance »
Baptiste Soulat, 27 ans, s’est installé sur l’exploitation bovine de son père en Haute-Vienne, créant du même coup l’atelier…
Parmi les céréales qui peuvent être distribuées aux brebis, l'avoine est la moins énergétique et n'est pas acidogène.
Quelles céréales intégrer dans la ration des brebis ?
Les céréales sont des concentrés d’énergie qui sont essentiels dans la ration des brebis selon leur stade physiologique. Tour d’…
Légende
"Nous avons choisi le pastoralisme itinérant"
Après avoir été bergers durant cinq ans, Juliette Martorell et François Oriol pratiquent depuis deux ans le pastoralisme…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre