Aller au contenu principal

Hausse des prix : garder le cap d’un agnelage réussi !

« Produire un maximum d’agneaux reste le premier critère de revenu, même avec des prix d’aliments très élevés »

Dans ce contexte de cours de matières premières particulièrement élevés, produire et vendre un maximum d’agneaux reste le poste le plus déterminant du revenu (à l’exception des zones de montagne). Et même si les aliments sont très chers, il est primordial de ne pas faire d’impasse sur la fin de gestation. Alimenter au mieux les brebis dans le dernier mois de gestation est une des principales clefs de réussite d’un agnelage, en particulier pour limiter la mortalité des agneaux. Si les femelles qui portent un agneau sont séparées des multiples, des économies de concentré de l’ordre d’un euro par brebis sont possibles chez les simples sans diminuer les performances. De plus, les agneaux trop gros à la naissance seront moins nombreux sans pénaliser le démarrage en lactation. Ainsi, une brebis portant un agneau se satisfait de 600 g de concentré (de type « céréale + complémentaire azoté ») avec un foin de graminées au cours du dernier mois de gestation alors que 800 g sont nécessaires si elle porte deux agneaux.

Le tri des agnelles de renouvellement est réalisé avant le premier abattage des agneaux. Le plus simple est souvent de les séparer des agneaux dès le sevrage ou quelques jours après. L’économie de concentré est notable avec 6 à 8 euros par agnelle et par mois. De plus, cette pratique préserve le potentiel laitier des futures reproductrices avec des cellules mammaires qui ne s’engraissent pas. Enfin, même avec des cours d’agneaux élevés, être opportuniste dans la pratique du renouvellement ne paie pas. Si vous avez l’habitude de garder des agnelles nées en automne, il faut continuer sous peine de modifier l’équilibre de vos différents lots et d’impacter la génétique du troupeau.

Les plus lus

<em class="placeholder">Eleveur conduisant ses brebis au pâturage.</em>
« Les Ovinpiades m'ont permis de faire ma place dans la filière ovine »
« J’ai un CV complet », c’est par ces mots que nous avons terminé l’entretien avec Benjamin Piot, meilleur jeune berger…
<em class="placeholder">Olivier Maurin</em>
Les mille vies d’un passionné de la brebis et du pastoralisme
Éleveur transhumant du Béarn et fervent défenseur du monde pastoral, Olivier Maurin participe à l’amélioration de la race basco-…
<em class="placeholder">Vincent Pons, 26 ans, éleveur de brebis dans le Lot</em>
« Le métier de sélectionneur ovin est devenu une passion »
Vincent Pons, 26 ans, s’est installé en 2021 en Gaec avec son père, avec 850 brebis Causses du Lot en sélection, à Boussac…
<em class="placeholder">Marion Morel, Antonin Bourgis, Léo Péry, Alban Lambert et Jules Fosseprez</em>
Dans l’Aisne, les éleveurs ont aussi leurs Ovinpiades
Cinq élèves du lycée agricole de Vervins ont organisé les Ovinpiades des Maîtres bergers en février. Un moment convivial et…
<em class="placeholder">Brebis au pré, en train de manger des feuilles d&#039;arbre au sol.</em>
Faire la feuille : une pratique adaptée aux ovins à besoins faibles et modérés
En complément d’un apport de foin, « la feuille » complète la ration des brebis peu exigeantes, à l’entretien, taries,…
<em class="placeholder">Engraissement des agneaux au nourrisseur</em>
Coût des rations : des différences importantes en ovin
Les conseillers ovins des chambres d’agriculture Paca et les techniciens de la filière régionale ont mis au point un outil de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre