Aller au contenu principal

Vivescia encourage la dynamique des groupes d'agriculteurs

Via son club Vivesciagrosol, Vivescia propose aujourd'hui un conseil pointu à des groupes d'exploitants autour de l'agriculture de conservation.

300 agriculteurs se retrouvent chaque mois par groupe de 15 pour étudier les techniques de l'agriculture de conservation des sols.
© V. Marmuse/CAIA

C’est en 2005 que le groupe Vivescia se penche sur la question de ces agriculteurs qui veulent innover. La dynamique est enclenchée par Nouricia qui crée le club Agrosol pour ses adhérents à la recherche d’échanges sur les techniques culturales simplifiées et les couverts d’interculture. 96 agriculteurs se retrouvent cinq fois dans l’année pour discuter de thématiques précises. C’est un succès. Après sa fusion avec Champagne Céréales, le club devient Vivesciagrosol mais la dynamique s’essouffle. En 2016, l’arrivée de Jean-Luc Forrler, qui réoriente le club vers l'agriculture de conservation, donne un nouvel élan. À ce jour 300 agriculteurs en font partie. Le coût d'adhésion à ce club est de 250 euros par an pour un adhérent à la coopérative et de 350 euros par an pour les autres. « Sur tout le territoire de Vivescia, il y a 15 groupes selon la géographie et le type de sol, explique Jean-Luc Forrler. Chaque mois, chacun se retrouve deux ou trois heures pour un tour de plaine chez l’un des membres. Celui-ci est différent d'une fois sur l'autre. On parle avant tout de l’actualité technique. » Entretemps, Jean-Luc Forrler forme les technico-commerciaux de secteur aux nouvelles techniques. Une newsletter aussi est en cours de création. « C’est un système tout à fait nouveau, estime le conseiller. Il est plus rassurant d’éclairer l’inconnu grâce aux expériences des autres agriculteurs. Ce type de groupe leur permet également de se comparer. »

Canaliser les techniques et faire cheminer les agriculteurs

La demande des agriculteurs dépend beaucoup des secteurs. En zones intermédiaires, par exemple, « il y a une rupture avec la chimie, les agriculteurs sont soucieux de trouver des alternatives, confie Jean-Luc Forrler. Ils veulent dynamiser leurs sols et refaire de l’agronomie. » Les membres de ce groupe veulent changer de modèle de production en toute sécurité. Le but du technicien est avant tout de canaliser les techniques et de faire cheminer les membres. « Qu’il fasse ses expériences de son côté ou non, l’agriculteur veut trouver les techniques de production adaptées à son exploitation», ajoute-t-il. La position des agriculteurs face au conseil change. « C’est à chaque fois surprenant mais les agriculteurs sont très à l’écoute et préparent pour chaque tour de plaine leurs questions. Il y a beaucoup de participation et d’échanges. C’est nécessaire pour les agriculteurs. »

Les plus lus

Parcelle de colza mi-octobre, stade 4 feuilles, dans l'Eure
Fertilisation azotée du colza : dans quel cas peut-on apporter 30 unités d’azote minéral en végétation à l’automne en 2025 ?

Le 7e programme national d’actions nitrates donne la possibilité d’apporter 30 unités d'azote minéral sur…

<em class="placeholder">Ecran d&#039;ordinateur montrant un registre phytosanitaire. </em>
Registre phytosanitaire numérique : quelles garanties de sécurité pour les données de l’agriculteur à partir de 2026 ?

Au 1er janvier 2026, l’enregistrement des traitements phytosanitaires devra obligatoirement se faire par voie numérique.…

<em class="placeholder">Moisson de blé tendre dans le nord de l&#039;Eure-et-Loir (Marchezais).</em>
Moisson 2025 : des blés tendres avec de bons rendements et un taux de protéines dans la norme

La récolte 2025 du blé tendre se termine. Les volumes collectés remontent fortement par rapport à 2024 sans pour autant…

<em class="placeholder">Récolte du blé tendre en juillet 2025 en Charente Maritime</em>
Moisson 2025 : ne pas manquer les opportunités de vendre ses céréales
La moisson 2025 se caractérise par une exceptionnelle précocité dans toutes les régions et par des résultats qui dépassent les…
<em class="placeholder">Sébastien Bodineau et Arnaud Blanchard, céréaliers en Eure-et-Loir</em>
« Nous boostons nos colzas au démarrage avec du fumier de volaille grâce à un partenariat éleveur-céréaliers en Eure-et-Loir »

Arnaud Blanchard et Sébastien Bodineau, céréaliers en Eure-et-Loir, ont noué un partenariat avec Amandine Dusanter, éleveuse…

<em class="placeholder">Champ de betteraves sucrières. </em>
Betterave sucrière : un potentiel de rendement 2025 qui reste élevé à l’échelle nationale

Après l’alerte à la jaunisse lancée mi-juillet dans plusieurs régions betteravières par la Confédération générale des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures