Aller au contenu principal

Vers 15 % de biocontrôle dans les traitements phytosanitaires en 2018

La filière affiche des objectifs élevés en matière de développement des produits de biocontrôle.
« Nous voulons atteindre 15 % de parts de marché des solutions de protection des plantes d’ici 2018, affirme Jean-Pierre Princen, président de l’association française des producteurs
de produits de biocontrôle (IBMA France). Pour ce faire, nous axons notre stratégie sur trois chantiers : la réglementation, la formation et le partage. » Actuellement, les solutions de biocontrôle constituent moins de 5 % des traitements phyto, et sur certains secteurs comme les grandes cultures, elles sont quasiment inexistantes.

L' utilisation de ces produits nécessite une formation


La réglementation est un point clé pour faire progresser ce type de solution. « Il faut
en accélérer la mise sur le marché en les traitant de façon prioritaire. Cela passe par une facilitation des processus de traitement des dossiers comme on nous a promis au plus haut niveau, poursuit-il. Mais il reste à traduire les paroles en acte. Par ailleurs, l’ensemble des acteurs du monde agricole se doit d’être formé aux usages des produits de biocontrôle, qui sont bien différents de ceux des produits chimiques. Enfin, il faut faire connaître ces solutions au plus grand nombre, au travers des réseaux sociaux par exemple. » De façon concrète, l’IBMA propose que soit créé un guichet spécial ‘biocontrôle’ au sein de l’Anses pour bien identifier ces solutions du reste des produits et pour qu’ils soient évalués en priorité.
Autre proposition : l’instauration d’une fiscalité verte sans taxe supplémentaire avec
une incitation à l’achat de produits de biocontrôle fondé sur la redevance pollution diffuse.
Pour le développement de ces solutions, le grand enjeu se situe sur
les grandes cultures mais aussi sur les jardins et espaces verts où les produits chimiques devraient être interdits à terme.

Ibma France

 

L'Association des producteurs de produits de biocontrôle en France
représente :

38 adhérents
1500 emplois directs et 4000 indirects en France
150 millions d’euros de chiffre d'affaire en France et 1,3 milliard d’euros dans le monde

Les plus lus

<em class="placeholder">Déchargement d&#039;un camion d&#039;ammonitrate à la ferme. Livraison d&#039;engrais azoté en big bag sur une exploitation agricole. Manutention avec un chargeur Manitou. Fertilisant ...</em>
Engrais azotés et taxe carbone : la France confirme son intention de trouver des solutions pour « annuler l’impact du MACF » en céréales

Les élus de la FRSEA Occitanie ont alerté le président de la République le 12 novembre sur les conséquences de la mise en…

<em class="placeholder">Sylvie Daguet, agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir.</em>
Eure-et-Loir : « Nous nous sommes formés en famille pour redonner un cap à l’exploitation »
Sylvie Daguet, est agricultrice à Serazereux en Eure-et-Loir. Face aux difficultés, elle a embarqué toute la famille dans une…
<em class="placeholder">Equipement / pulvérisation / pulvérisateur tracté Hardi Commander/ traitement (désherbage) d&#039;une céréale (blé, orge) en post-levée (stade deux à trois feuilles). ...</em>
Nouveautés en cultures : un herbicide complet sur céréales et un insecticide contre les doryphores

Variétés de maïs, herbicides céréales, biostimulants, insecticides, OAD… voici une sélection des nouveautés récentes en…

<em class="placeholder">Laurent Bourgeois, céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube</em>
Aube : « Grâce à mon budget de trésorerie, je peux me projeter et connaître ma capacité à investir 6 à 8 mois à l’avance »

Laurent Bourgeois est céréalier à Chapelle-Vallon dans l’Aube. Il a mis en place un budget de trésorerie dans un tableau pour…

<em class="placeholder">Groupe d&#039;agricultrices de la Cavac</em>
Féminisation de l’agriculture : comment les bottées font bouger les lignes à la Cavac

Un groupe d’agricultrices s’est monté au sein de la Cavac en 2022 pour aider à féminiser les instances de la coopérative…

<em class="placeholder">Alexis Deville, agriculteur à Saulces-Champenoises (Ardennes)&quot;Contre la création de ravines, deux fascines vivantes (saules) de 25 mètres de long ont été mises en place ...</em>
Érosion des sols : « J’ai divisé un bloc de 37 hectares en trois parcelles dans les Ardennes avec des cultures différentes pour limiter les pertes de terre »

Agriculteur à Saulces-Champenoises (Ardennes), Alexis Deville aménage ses parcelles en pente, de façon à faire disparaître les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures